Tuesday, October 30, 2012

Mini-Review : Women of Power by J.R.Tomlin and C.R.Daems


I follow J.R.Tomlin on the Kindleboards forum, where she writes good and informational posts. Since her books also fall to that Fantasy genre I like, and since I also quite like strong female characters, I bought this ebook as soon as I noticed it on her signature line.

The buying impulse was of course eased by the price (less than 3$), the place (Smashwords), and no DRMs.

I read the book quickly and in its entirety. The style is quite alright, the characters and action too, especially at the beginning.

However, past the first half, I started to miss something. What ? I don't know how to express that. While there is some challenge to the hero, physical confrontations, and great battles, I didn't find any real emotion involvement in the hero. While it is part of the "concept", this lack lead to my not feeling any real interest in her or what happened to her. Additionally, while I mentioned battles, those were at best describe with troop movements, perhaps some close combat, but no real sense of epic-ness, despite the number of people in the confrontations.

*** could be SPOILER ***

Really, the book could have been much better, if the hero had at least been confronted to doubt, to some kind of "test of character", romantic attachment, anything that would have her evolve (or even be tempted to evolve) from her initial state.

From the start, her initial "direction" held true, without failings, without any direction of her part, any lingering "doubts" hidden behind the certainty of her unrightfulness and her non-responsibility.

Perhaps, simply, "perfection" doesn't suit me.

*** end of could be SPOILER ***

Overall, Women of Power was a pleasant and entertaining read, but was it really worth my time and money ? I'm not quite sure.

I may be tempted to buy other books by the authors, but this one was clearly a little bit sub-par, at best 2.5 stars.

Saturday, October 27, 2012

Amazon non-displaying DRM Status of ebooks : What could explain it ?

Last year, I tried to raise attention (with no great results) to all DRMed books on Amazon.fr. I was wrong, only some of them were DRM-less, just like on Amazon.com and other Amazon stores. However, I was lead to that conclusion by the fact that the "indication" I used to check on DRM was not present on any ebooks at Amazon.fr.

A few months later, when the Italian and Spanish stores opened, there was no indication either. And now (whereas they were there earlier), the indications have also disapeared from the English and German shops.

Now I'm wondering about the purpose of that non-DRM disclosure policy.

Never attribute to malice that which can be adequately explained by stupidity...


At first, I attributed the lack of DRM indications to shear a bug, stupidity, incompetence, possibly from the "yougness" of the new European team, a software setup incorrect parametering etc. However, when the Spanish and Italian stores opened, with the same defect,  and while it could be understandable if the sofware base had been duplicated, I began to think it  would rather be malice, especially since the "non DRM display" thing had had ample time to be corrected if it WAS a defect from their point of view.

With the start of Select, it was the start of my decision to boycott Amazon.

... but don't rule out malice

Now, with the suppression of the DRM-Status display of the UK and DE stores, there is no doubt left : it is clearly a deliberate strategy. What could explain it ?

I have no fact , only conjectures there. Only non-mutually exclusive hypotheses :

  • Big-Publishers could be asking fo DRM-Status suppression, since it differentiates their offering from the better DRM-less one (What happens when DRM-free only applies to direct sales?)
  • DRMs can be used to "shackle" customers to one's ecosystem. For public relations purposes, Amazon declares it's neutral and only put DRMs when asked to by the publisher. However, their presence is in it's advantage.
  • Amazon's owning it's own DRM scheme and being its only "DRM user", it is able to hide them almost completely. Since customers have problems with Adobe/B&N/Apple DRMs, keeping them that "quiet" is an other way to attract customers. "Look, you won't have problems with us, WE manage the DRMs for you, you don't need to worry about them, so we don't need to disaplay their status, right?".
  •  Showing the DRM is one way of "insulting" the customers, by implying that they could bypass the law and share something they don't have right to. Additionally, it may remind the customers that what they buy is not a book, but a license, which can be terminated at any time and for any reason. We don't want customers to know that, do we ?
I could have hit the reason there, but most probably have missed the real one. Any other ideas folks ?

Quelles raisons pour ne pas indiquer la présence des DRMs ?

Dans mon oreillette, et suite à ma remarque d'hier sur la disparition des indications de DRMs sur les boutiques anglaises et allemande, on m'a demandé quelles raisons pourraient l'expliquer

Je ne suis pas sûr.

"Never attribute to malice that which can be adequately explained by stupidity, but don't rule out malice."

N'attribue jamais à la malignité ce qui peut être expliqué par la stupidité


Dans un tout premier temps l'année dernière, je l'ai attribué à la maladresse/ stupidité/ incompétence, potentiellement liée à la jeunesse d'une équipe, à des problèmes de paramétrage d'un socle logiciel etc.

Avec l'ouverture des magasins Espagnols et Italiens, cette idée pouvait à la rigueur se comprendre si le même socle logiciel était encore utilisé. Cependant, j'ai plus penché vers la "malice", et ce d'autant plus que l'information avait largement eu le temps de remonter et d'être corrigée. C'est d'ailleurs à ce moment là, ajouté au démarrage de Select que j'ai décidé de boycotter Amazon.

Mais n'élimine pas la possibilité de la malignité


Avec la suppression des indications sur les portails UK et DE, il n'y a plus de doutes, la stratégie est clairement délibérée.

Quelles peuvent en être les raisons ? 
Aucun élément concret de réponse ou fait pour étayer, je ne suis pas journaliste ;-) Seules des hypothèses, absolument pas exclusives les unes des autres.

  • Une demande des gros éditeurs pour que cette mention n'apparaisse pas. Ils se font déjà allumer. Les petits éditeurs et auto-publiés pourraient se différencier par l'absence de DRMs, la suppression de la mention est tout bénef pour les gros. (voir article du jour de Antoine Oury http://www.actualitte.com/usages/l-absence-de-drm-sur-les-livres-devient-un-argument-marketing-37737.htm)
  • Les DRMs sont un maillon de la chaîne verrouillant l'interopérabilité et le transfert des bibliothèques. Amazon a tout intérêt à vendre du DRM pour garder ses clients "captifs" de son écosystème. Pour des raisons de relation publique,  le choix des DRMs est "laissé" au publieur, et Amazon se déclare neutre. Mais dans les faits, leur présence est un avantage.
  • Un des points forts d'Amazon est leur gestion "transparente" desDRMs. Seule une petite minorité des lecteurs en on connaissance, pas besoin de "compliquer la tête" des autres.
  • Si les clients entendent parler de problèmes liés aux DRMs chez les autres revendeurs, et comme ce n'est quasiment jamais mentionné chez Amazon, c'est d'autant plus facile à Amazon de dire : "chez nous, vous n'aurez aucun problèmes (puisque vous ne verrez les problèmes de DRM que lorsque ce sera trop tard et que vous serez lié à nous par votre importante bibliothèque)".
  • l'absence d'indication des DRMs est aussi un moyen de masquer que la"vente" est en fait une "location à durée indéterminée" qui pourrait rebuter les clients. On ne veut pas rebuter les clients.

Bref, plein de bonnes raisons (et j'en manque sans doute), aucunes de bonnes pour les clients/lecteurs.

Et vous, vous avez des raisons (bonnes ou mauvaises pour les lecteurs) qui pourraient expliquer cette politique de non-affichage ?

Friday, October 26, 2012

Non affichage des DRMs chez Amazon ? la contagion s'étend

Vous vous souvenez l'esclandre que j'avais fait l'année dernière, avec plus ou moins de réussite ?
A propos des ebooks qui avaient tous des DRMs ?

Je m'était trompé, c'est juste que plus rien ne discriminait sur les fiches techniques les livres avec DRMs des livres sans.

Quelques mois plus tard, cette absence d'indication se propageait aux librairies nouvellement crées espagnoles et italiennes.

Et maintenant, (alors qu'ils le faisaient il y a encore quelque temps), les indications ont également disparu sur les boutiques anglaises et allemandes...

Plus que jamais, je m'interroge sur cette volonté d'Amazon. M'interroger ? en fait non, ce choix me renforce dans mon boycott et mon opinion négative d'Amazon.

Thursday, October 18, 2012

Cette chère HADOPI

Pas le courage de faire un long billet sur l'HADOPI, alors juste quelques points mal développés et mis en vrac sur ce que j'ai vu, entendu  et compris de la présentation de son Rapport d'Activité 2011 - 2012 du 17 octobre:

Riposte/Réponse graduée 


Pour débuter un petit extrait du discours de Mme Marais:


"Lors de cette phase, les abonnés reconnaissent en grande majorité l’utilisation de leur accès Internet à
des fins de contrefaçon par eux-mêmes ou un membre de leur entourage. 37 % ont déclaré avoir cessé
de télécharger, pour environ ¼ d’entre eux dès réception de la première recommandation, et pour près
des ¾ à l’issue de la deuxième.
Comme la CPD le souligne, ces déclarations attestent d’un changement de comportement de la part des
abonnés ayant fait l’objet d’une procédure de réponse graduée."

C'est BOOOO ce que dit Mme Marais, C'est BOOOO la confiance en la parole des citoyens.
Sans vouloir être offensant, je ne la croit pas naïve au point de croire qu'effectivement ces gens ont tous renoncé à la facilité, la rapidité, la disponibilité et le rapport qualité-prix inégalable de l'offre illégale, si ?

J'en suis persuadé, ces déclarations attestent effectivement de changements de comportements, mais pas nécessairement dans le sens que vous leur donnez. Je ne connais pas la proportion, mais je sais qu'au moins une partie de ces abonnés se forment et se tournent vers des techniques un peu moins visibles ou en tout cas en dehors du spectre d'intervention de l'HADOPI.


Sinon, sur la riposte/réponse graduée et la CPD, aussi bien Mme Marais, dans son discours, que M. Walter, dans nos quelques minutes de discussions, ont relayé l'orientation "pédagogique" qui lui ont été données.

Cette orientation chagrine beaucoup les extérieurs à l'HADOPI, aussi bien les ayant-droits et autres industriels de la culture que les Geeks et Libertaires.
Les premiers, parce qu'on leur avait promis un méga-taser de compétition, qui ferait assez mal pour dissuader les délinquants et dont ils pourraient équiper leur milice privée *cough * TMG * cough *.
Et les seconds, parce qu'on leur offrait un bel ogre contre lequel les hordes de citoyens "lambdas", dépouillés d'accès Internet,  viendraient se joindre au mouvement dont ils seraient les figures de proues...

On a évoqué le terme de "publicité mensongère", mais mon terme serait plutôt "miroir aux alouettes".

Très finement, en faisant dériver ce dispositif de son orientation initiale (Non, monsieur Walter, je ne vois aucune trace de pédagogie concernent la CPD dans le CPI, mais signalez les moi, et je corrigerais immédiatement ce billet), l'HADOPI réussit à faire quelque chose de constructif de cet instrument.

Constructif, certes, mais efficace ? Utilise t'on un char d'assaut pour labourer un champ ?
La CPD "absorbe" 50% du budget de l'HADOPI. N'y a t'il pas de moyen plus efficace d'orienter cet argent dans la voie de la pédagogie ?
Ce n'est pas dans la loi, certes. Mais ne serait-ce que diminuer cette part du budget permettrait de débloquer des fonds par exemple pour l'incitation à l'offre légale, ou des campagnes de sensibilisation aux droits d'auteurs (pas Emma Leprince, par pitié !).

Tiens, je parlais dévelopement de l'Offre légale...

Offre légale et Labelisation 

Un peu moins polémique, ici, surtout quelques constatations et discussions.
Déjà, un sujet sur lequel je n'avais pas tout pigé : L'HADOPI ne devait pas uniquement organiser le travail autour du Label (PUR pour ne pas le nommer) et le site de communication autour de ce label, mais aussi un portail de référencement des oeuvres disponibles légalement. Il s'agit bien de deux axes distincts. Si le premier a certains résultats, le second passe à la trappe pour ne pas faire concurrence aux portails de référencement "commerciaux".

Un doute tout de même : n'est ce pas  oublier toute l'offre légale gratuite (Domaine public, CC etc.) qui aura sans doute peu d'attraits pour ces portails commerciaux.

Par contre, une suggestion pour compenser cette "perte de compétence" : demander auxdits portails de référencement de proposer un filtrage (débrayé par défaut, l'offre légale est déjà assez pauvre comme ça) restreignant les résultat aux plateformes labellisées par exemple.

Je vois venir les commentaires outrés à cette suggestion : Comment ? Favoriser les grosses plateformes commerciales ? Comment ose t-il ?

Ben non, ce label est justement une chance pour TOUTE l'offre non commerciale ou les petites plateformes de combattre sinon à égalité, au moins sur un terrain neutre, où le droit d'entrée est pour ainsi dire gratuit. Mais pour ça, encore faut-il en faire la demande. Pourquoi les plateformes d'hébergement distribution de produits "indés" ne se feraient elles pas labelliser ? Qu'ont elles à perdre ? 10 minutes pour sortir un export excel du catalogue, 20 de plus pour remplir le formulaire et zou !

Pour peu qu'elles en profitent pour prendre contact avec les portails de référencement en question, c'est tout bénef.

Autre point de "détail" (mais qui m'a donné l'occasion de passer pour un blaireau devant l'assemblée), le label est accordé par "domaine" d'oeuvres (musique, livres, photo, vidéo etc...) et non pas forcément sur tout le catalogue d'une plateforme.
Par exemple, bêtement, j'ai regardé si Amazon apparaissait dans les plateformes labellisées pour les ebooks. Et ben non. Amazon n'a pas ce label. Enfin si, mais pour la musique... Mais le label alors, il sert à quoi ? Si je dis à ma fille : la tu vois il a le label, tu peux acheter, c'est pas dit que le site soit "honnête" pour autant ! Il peut très bien avoir fait labelliser sa partie "vidéo" avec 2 pauvres films, et afficher le label sur toute son offre, y compris pourrave.


Allez, et maintenant un de mes sujets préférés

Sur les DRMs / MTP

Vous savez comme j'aime ces bestioles là, et ben voilà, j'ai aussi eu l'air bête avec ma question sur l'affichage des DRMs qui n'est pas obligatoire faute de décret d'application... On m'a dit que ce n'était pas du ressort de l'HADOPI, mais du gouvernement. Et on a raison bien entendu.

Je n'ai pas réagi sur le moment, tout simplement parce que c'est ce que je savais déjà... Mais après ma petite lecture du soir et du CPI, j'ai un affreux doute :

"(Article L331-13 du CPI)La Haute Autorité assure :
1° Une mission d'encouragement au développement de l'offre légale et d'observation de l'utilisation licite et illicite des œuvres et des objets auxquels est attaché un droit d'auteur ou un droit voisin sur les réseaux de communications électroniques utilisés pour la fourniture de services de communication au public en ligne ;
2° Une mission de protection de ces œuvres et objets à l'égard des atteintes à ces droits commises sur les réseaux de communications électroniques utilisés pour la fourniture de services de communication au public en ligne ;
3° Une mission de régulation et de veille dans le domaine des mesures techniques de protection et d'identification des œuvres et des objets protégés par un droit d'auteur ou par un droit voisin.
Au titre de ces missions, la Haute Autorité peut recommander toute modification législative ou réglementaire. Elle peut être consultée par le Gouvernement sur tout projet de loi ou de décret intéressant la protection des droits de propriété littéraire et artistique. Elle peut également être consultée par le Gouvernement ou par les commissions parlementaires sur toute question relative à ses domaines de compétence."
Si je ne m'abuse, une recommandation de modification législative ou réglementaire (ou dans le cas présent de mise en application d'un disposition législative) est tout à fait dans ses cordes, et l'affichage des DRMs a du sens dans au moins deux des 3 missions de la Haute Autorité (1ère et 3ème). Bref, étais-je vraiment hors sujet ?

Enfin, j'ai eu cette impression très fugace que l'HADOPI (en partie ou dans son ensemble) n'attend qu'une chose : qu'on lui donne des occasions de réguler ces DRMs . Que bien qu'elle avance à son rythme (que de l'extérieur on juge trop lent bien entendu) sur les saisines en cours, elle est également et surtout en attente de nos réactions de consommateurs et de nos demandes de régulation vers elle.

Friday, October 12, 2012

The Unfinished Song (series) by Tara Maya

I discovered some time ago Tara Maya as a commenter on one of  J.A.Konrath blog posts.
I was at that time discovering self-publishing, and "Initiate" --the first in her "The Unfinished Song" series-- was one of the books that convinced me of Self-Publishing worth.




As you know if you follow my blog, I read mostly SF&F books, and let me say that "Initiate" (and its follow-ups) came as some fresh air in my reading world. I didn't know "Tribal Fantasy" could exist, and there it was.

As is my custom, I'll stay clear of the events in the series, especially since I'm reviewing  it all, but I will try and point out what I like about it and what I think are its shortcomings...

The point of view shifts between a set of people from distinct tribes, including and orbiting around Dindi, a young girl and dancer, and following her "coming of age". Yes, I know, "coming of age" stories abound, and this one could be lumped with the others, but the setting changes it all.

"Primal" here is the word, in a harsh world where people are organised in clans and tribes, big enough to do more than subsist, but not enough to let antagonists stay clear of each other. Civilization is there already, but still diverse as a mix of vaguely interlocked tribal civilizations, giving at each new encounter a new view of a multifaceted crystal.

If the society model where the only change from classical Fantasy, it would already be quite refreshing, but Tara Maya didn't stop there. Much more profound, and impregnating the story and characters, is magic. It's wild and primitive, savage, seductive as big cats, but as dangerous too. The whole plot turns around it, and has it express in every rainbow color, but not limited to it, with black and white doing their own complementary appearance.

Really refreshing, really intriguing and powerful story, with people we love to love and others we love to hate, but not missing any of the "in-betweens" either.

But unfortunately there are also some shortcomings.

First, and its only a matter of personal taste, it's riding straight along my personal "grittiness" edge. Not yet gritty enough to really bother me, but almost there.

Secondly, the series is in fact one long story arc, cut in a series of books, each one a little bit too "clear-cut", lacking some re-exposition at the start and closure at the end. And while cliff-hangers can be fun, there can be some time from episode's availability to the next, leaving you anxiously awaiting for the follow-up while letting fade memory of the previous one.

It also needs be told that as of today, only 5 of the planned 9 books are out, but Tara is working on keeping pumping them out.

Wing : Book Five, released on October the 12th


Shortcomings, yes, but not enough to have me dismiss the series, and still leaving it with Four full stars on my personal star-o-meter.

If you want to check it out, "Initiate" (Book One of the series) is free.

Edit : Forgot to say (full disclosure) that I received at least part of the series for Free from Tara Maya, following-up on her offers on her blog.