Jusqu'à présent, Pauline Doudelet (@Paumadou sur Twitter) a écrit surtout deux types d'oeuvres : des histoires plutôt "récréatives", et des romans plus introspectifs et ambitieux au point de vue littéraire.
J'avoue, j'apprécie bien plus ses oeuvres appartenant à la première catégorie, particulièrement ses "Petits meurtres à Paris", mais également les "Histoires de Zombies Bretons".
Ca tombe bien, Pluie de corps (publié par NumerikLivres et non pas auto-édité comme habituellement) fait partie de cette catégorie. C'est, comme Petits Meurtres à Paris, plus une nouvelle qu'un roman, mais comme celui-ci c'est le bon format pour cette histoire.
Au fil de la lecture, nous suivons les enquêtes d'un inspecteur de police, Henri Lefèvre, confronté à une vague de suicides sans précédents, à un subordonné passionné, mais pas forcément futé, à un chef très ... con.
Le livre pourrait relever du roman noir, même la présence féminine, sulfureuse à souhaits, est présente, mais l'écriture et l'humour grinçant de l'auteur la font passer au filtre d'un bad-trip. Le résultat est au final réjouissant et inventif ... Je lui met 4 étoiles, sans soucis.
Je sais que Pauline Doudelet a prévu une suite à "Petits meurtres à Paris", que j'attends avec impatience. Il faut bien dire que si elle en prévoyait une pour "Pluie de corps", je l'attendrais autant.
Oh merci beaucoup ! :D
ReplyDeleteHenri est bien trop attachant pour que je le laisse végéter dans son petit bureau (par contre, rien de sûr encore quant à sa destination ;) ) et oui, oui, Petits Meurtres 2 arrive ! Faut juste que je réécrive la fin et ajoute 3 morts, sinon tu seras déçu ! :P
Chic ! Henri 2 le retour, et Petits meurtres 2 ! Super !!!!
ReplyDeleteLa suite de "Pluie de corps " ? Ce sera sûrement "averse de corps" voire "drache de corps" !
ReplyDeleteJe suis justement en pleine lecture de l'engin, et c'est vrai que le texte est loin d'être un polar noir, mais pas déplaisant pour autant... J'attends d'arriver à la fin pour un avis définitif.
En revanche là où je ne te suis pas, c'est sûr les Zombies Bretons, que je n'avais pas vraiment apprécié car bien moins profond qu'Absences par exemple. Les nouvelles étaient trop succintes et épisodiques à mon goût, et pas assez zombiesques !
Si je me souviens bien, les Zombies Breton, c'est du "brut" de décoffrage, pas brouillon, mais presque. C'est quelques idées partiellement développées. Clairement pas finalisées.
ReplyDeleteCe que je voulais dire, c'est que c'est ce "ton" là que j'apprécie, celui un peu désinvolte et grinçant. un peu Tim-Burtonesque...
Oui, Zombies c'était juste des textes pour tester la réaction du public (trop courts, j'ai bien noté :P), m'essayer à des genres/styles avant de me lancer dans des trilogies en cinquante volumes. Je pense que ce genre de textes est souvent "cachés" au public parce que non-abouti, non-fini, trop courts, etc. (et qu'on ressort à la mort de l'auteur dans des super volumes vendus comme des textes finis, surperbe et totalement inconnus de l'auteur, alors que c'est juste des trucs griffonnés dans des cahiers comme des exercices de style)
ReplyDeleteC'est dommage de ne pas faire affronter ces textes au public parce que c'est un bon moyen de savoir dans quel chemin s'engager en tant qu'auteur. D'apprendre, par exemple, que le ton et les thèmes de Zombies Bretons plaisent beaucoup plus qu'Absences...