Pages

Sunday, April 15, 2012

L'analogie des crayons : pourquoi je lis indépendant ?

J'ai lu sur le blog du Passive Guy (que je vous recommande si vous lisez l'anglais et appréciez l'auto-édition) un commentaire de Donna Fasano, recopie d'une réponse dans une interview chez BigAl.

(Au fait, pour la petite histoire, elle a vendu 100 000 livres en auto-édition) ...
Je lui ai demandé (et obtenu) l'autorisation de la traduire :

Question de BigAl : "Que croyez vous que les auteurs indépendants ont à offrir aux lecteurs de plus que les auteurs publiés traditionnellement ?"

Réponse de Donna : "
Parlons crayons. Les 6 Gros (ndt: Big 6, référence aux 6 grands groupes d'éditions traditionnels US) rouge, orange, jaune, vert, bleu, violet, sont des couleurs parfaites pour dessiner cet arc-en-ciel, au pied duquel on trouve, dit-on, le chaudron rempli d'or. L'objectif des 6 Gros, c'est cet or, alors ils en restent aux couleurs principales et bien connues.

Les auteurs indépendants sont pour leur part comme ces boites de 120 crayons, plus la boite de fluos, et celle avec les paillettes, et les métallisées, et les aquarelles, et sans oublier les feutres des plus gras aux plus subtils. Les auteurs indés offrent une variété bien plus large quand aux couleurs. Bien sûr, tout le monde n'apprécie pas toutes les teintes, et certains crayons ne valent pas la cire dont ils sont faits, à cause de mauvais contrôle qualités (qui inclue tout, du talent, à la relecture, au formatage), MAIS si les lecteurs sont prêts à prendre un léger risque, plutôt que voir toujours le même (même si très beau) arc-en ciel, ils peuvent choisir parmi une gigantesque palette chatoyante et iridescente ^^ .

Tout ce que je peux dire, c'est Allez les auteurs Indés !"

Et je ne peux qu'acquiescer : Depuis que je lis indé, je vais de surprises en surprises, parfois bonnes, parfois mauvaises, mais toujours avec de nouvelles découvertes.
Et dans les indés, j'inclus bien entendu non seulement les auteurs auto-publiés, mais aussi ceux qui sont publiés par les petites structures d'édition type Numeriklivres et Publie.Net  (FR) ou Ridan (US).

2 comments:

  1. Dans le fond, consommer de l’Indé, c’est comme aller dans un resto pas coté... On peut s’attendre à plein de surprises et c’est pour cela qu’on y va ! Et il n’est pas obligatoire de finir son assiette.

    ReplyDelete
  2. Absolument Luc... Mais c'est aussi éviter les restaurants "franchisés" (McDo, BuffaloGrill Hippopotamus ou autres Chez Clement)

    ReplyDelete