Voilà, en quelques jours, j'ai lu 3 livres (en Français) sur l'auto-édition. Enfin, plutôt 2 et quelques, mais je vous en dirais plus à ce sujet plus tard. Pour deux d'entre eux, c'est plutôt du hasard si je les ai lus simultanément, et pour le troisième, c'était en fait pour compléter mon tour d'horizon.
Le premier livre lu est "Passons au Numérique" de David Gaughran, (5$) qui est la traduction Française d'un très bon livre (que j'avais déjà lu à sa sortie en anglais). Ce livre se décompose en trois grosses parties : Pourquoi s'auto-publier, comment s'auto-publier, témoignages d'auteurs auto-publiés. A cela s'ajoutent quelques annexes. Si il couvre très bien les 3 sujets principaux, c'est surtout un très bon panorama, permettant de se faire une idée assez globale des choses. Le livre est aussi assez partial pour l'auto-édition, mais sans passer dans l'évangélisme à tout prix.
En fait, outre quelques erreurs mineures, son principal soucis est d'avoir été écrit il y a déjà un an, et d'un point de vue anglophone. Il n'a ni été mis à jour, ni vraiment "localisé" dans le marché Français. A vrai dire, il me fait un peu l'effet d'un "oracle" qui préparerait le terrain pour un décollage de l'offre auto-éditée en France, en anticipant le marché français avec l'expérience US. Pour autant, à mon avis, une lecture "fortement recommandée" pour ceux qui essaient de comprendre le marché de l'auto-publication, ou envisagent de s'y lancer. 4 étoiles
Second livre : "Le Guide de l'auto-publication en numérique" de Jiminy Panoz (2€) . Celui_là je l'avais lu il y a quelques temps déjà, et je voulais me le relire pour "comparer" avec le précédent. En fait, on retrouve un peu le même découpage (motivations, comment, témoignages etc.). Par contre, il est plus "concret", un peu moins "idéologique", bref plus pratique. il manque aussi un peu de mise à jour, mais est aussi un peu plus (mais c'est toujours pas ça) centré France. Quelques erreurs également, mais rien de critique. Pareil, 4 étoiles.
Edit: Dans ce commentaire sur le site de Sediter, Jiminy Panoz indique qu'il travaille à une mise à jour du livre et qu'il vaut mieux attendre la mise à jour à venir plutôt que d'acheter celle-ci.
Avec ces deux là, ça vous fait un budget d'un peu moins de 7€, que je recommanderait tous deux (et ensemble puisque les points de vue sont finalement assez complémentaires) les yeux fermés à qui envisage de se lancer dans l'auto-publication, ou souhaite même juste s'informer.
Troisième livre : "Ecrivains, réveillez-vous" de Stéphane Ternoise (3€). A la fois le titre et le plan du livre (tel que présenté) m'ont semblé globalement assez proche de mes préoccupations du moment (voir les "machiavelleries" et autres "boulettes" dans mes billets récents). Bon, j'avoue, la couverture m'a pas mal rebutée, le résumé n'inspirait pas vraiment confiance dans la qualité du texte(dans son style surtout), mais je me suis dit que le fond pourrait rattraper la forme... Je me trompais. Même si je suis sûr que dans le fond l'auteur propose une analyse et des opinions qui correspondent assez bien aux miennes (sur ce sujet), TOUT était fait pour bloquer une lecture correcte : Le formatage loin d'être ne serait-ce que marginalement acceptables, des erreurs trop nombreuses pour les recenser (pas abominable tout de même, mais clairement mal relu), une prose assez indigeste, un plan mal fichu...
C'est simple, j'aurais cru voir un de mes billets, (mais en 10-30 fois plus long), un de ceux que j'aurais posté sans le relire, foutu en vrac dans un fichier, formaté à la va-vite. Même les méta-données sont mal renseignées ! Je ne dis pas que j'aurais pu faire mieux, mais je ne fais pas payer 3€ à mes lecteurs.
C'est simple, je ne l'ai pas lu jusqu'au bout. A supposer que le reste est dans la lignée de ce que j'ai lu, je mettrai 1 étoile et demi, le demi correspondant aux idées qui sont masquées par le livre au lieu d'être présentées et exposées par lui.
L'ironie, c'est que si ce livre avait été écrit en suivant les indications des deux premiers, je suis persuadé que je l'aurais recommandé chaudement pour sa vision de la "bataille" auteurs-éditeurs qui fait l'actualitté récente.
Mais non, il est l'anti-exemple parfait de ce que doit faire un auto-publieur.
Note : Full Disclosure : J'ai acheté la version anglaise de "Passons au Numérique" et ai aidé un peu l'auteur à rentrer en contact avec deux auteurs français pour sa partie témoignage. En remerciement il m'a envoyé cette version française, que je n'ai donc pas payée. Pour autant, je n'ai pas d'intérêt de quelque ordre que ce soit dans son succès, si ce n'est la dissémination des conseils et informations contenues, qui bénéficieront à mon avis à tous.
Pareillement, même si je suis en contact régulier avec Jiminy Panoz, j'ai acheté son livre à sa sortie, et n'ai pas d'intérêt dedans.
Enfin, si jusqu'à présent je m'étais abstenu d'acheter les livres de Stéphane Ternoise, rebuté par son/ses site(s) et les couvertures de ses livres, j'ai jugé que celui-ci pouvait être celui que j'aurais le plus de chance d'apprécier. Je l'ai donc acheté, et à vrai dire je ne regrette pas ce choix, ne serait-ce que parce qu'il confirme mon opinion première.
Note 2 : Je viens de m'apercevoir que ce billet était finalement une "suite" d'un autre que j'avais lu il y a un an chez e-jbb http://e-jbb.net/2011/08/26/3-livres-sur-lauto-edition-disponibles-en-numerique/ et que deux des protagonistes se retrouvent à nouveau face à face. Je comprends également que ça puisse avoir l'air suspect étant donné mes affinité (assumées) avec certains. Pour autant, je pense avoir donné toutes ses chances au livre de Stéphane Ternoise et l'avoir chroniqué de manière impartiale. Les commentaires sont ouverts à toutes opinions (y compris contraires), mais je sabrerais toute intervention qui sortirait des limites de la politesse.
Edit: J'y ai repensé cette nuit et doit ajouter tout de même un élément supplémentaire sur la chronique du livre de Ternoise : j'y ai trouvé des informations que je n'avais pas vues ailleurs, qui semblent (mais je n'ai pas fouillé) fondées. Cela me conforte dans mon choix de mettre la petite demi-étoile...
Edit 2 : Ajout de l'annonce de la mise à jour du livre de JiminyPanoz
Welcome to the E-Reading and RayTracing Blog. This blog covers my reactions, thoughts and discoveries about my two hobbies (Science Fiction Reading, and Real-Time Ray-Tracing), but may also possibly contain my ramblings on other subjects ... Posts may be in French or English, depending on the content...
Monday, June 25, 2012
Tuesday, June 19, 2012
Mike ou Michelle, suite...
Voilà, vous avez tous reçu le livre. J'espère que vous n'avez pas eu de problème pour les recevoir, ou les ouvrir, et même les lire.
Dans Révolte sur la Lune, de R.A.Heinlein, Mike est en recherche d'humanité, et se lance dans une étude scientifique sur l'humour, y compris avec des farces qui tombent mal. Manny, son premier ami humain, s'engage à rechercher avec lui. Dans un premier temps, il répartissent les blagues en deux catégories : celles qui ne font rire qu'une fois, et celles qui font rire à chaque fois.
Un autre critère de découpage est proposé plus tard par Wyoh : Celles qui font rire les hommes, celles qui font rire les femmes, et celles qui font rire les deux. Il semblerait d'ailleurs à cette occasion que Mike se retrouve plus sensible à l'humour "féminin" qu'à l'humour "masculin"... d'où une référence à Michelle.
A l'occasion de ma lecture de Naufrage, j'ai été mis mal à l'aise par le personnage central, alors que Llu a trouvé le livre plutôt amusant. L'humour de celui-ci est il plus "accessible" aux femmes qu'aux hommes ?
Cette idée intrigante m'a bien sur fait tilt avec Révolte... Je propose de mettre en oeuvre cette expérience, me permettant à la fois de soutenir Pauline et Smashwords, et de rendre hommage à Heinlein, et Mike...
Donc, ce serait super si, à la fin de votre lecture (libre à vous de l'interrompre avant la fin d'ailleurs, bien entendu), vous faisiez un petit retour ici, sous forme de commentaire, sur votre perception de l'humour dans Naufrage, si vous en percevez un, si vous y êtes réceptif, et si vous le percevez comme "sexué".
Dans Révolte sur la Lune, de R.A.Heinlein, Mike est en recherche d'humanité, et se lance dans une étude scientifique sur l'humour, y compris avec des farces qui tombent mal. Manny, son premier ami humain, s'engage à rechercher avec lui. Dans un premier temps, il répartissent les blagues en deux catégories : celles qui ne font rire qu'une fois, et celles qui font rire à chaque fois.
Un autre critère de découpage est proposé plus tard par Wyoh : Celles qui font rire les hommes, celles qui font rire les femmes, et celles qui font rire les deux. Il semblerait d'ailleurs à cette occasion que Mike se retrouve plus sensible à l'humour "féminin" qu'à l'humour "masculin"... d'où une référence à Michelle.
A l'occasion de ma lecture de Naufrage, j'ai été mis mal à l'aise par le personnage central, alors que Llu a trouvé le livre plutôt amusant. L'humour de celui-ci est il plus "accessible" aux femmes qu'aux hommes ?
Cette idée intrigante m'a bien sur fait tilt avec Révolte... Je propose de mettre en oeuvre cette expérience, me permettant à la fois de soutenir Pauline et Smashwords, et de rendre hommage à Heinlein, et Mike...
Donc, ce serait super si, à la fin de votre lecture (libre à vous de l'interrompre avant la fin d'ailleurs, bien entendu), vous faisiez un petit retour ici, sous forme de commentaire, sur votre perception de l'humour dans Naufrage, si vous en percevez un, si vous y êtes réceptif, et si vous le percevez comme "sexué".
Mike ou Michelle
Mon billet de lecture d'aujourdh'ui, ainsi que le retour de Llu m'ont fait penser à un roman de Heinlein : Révolte sur la lune. Dans ce roman un ordinateur s'éveille et trouve un intérêt énorme à l'humanité, dans son humour entre autre.
Pour ceux qui connaissent, je suppose que vous voyez où je veux en venir, et pour tous, je propose une expérience :
J'offre 10 exemplaires numériques de Naufrage, par Pauline Doudelet, 5 à des hommes, 5 à des femmes.
Que les volontaires lèvent la main, (et me communiquent une adresse email), je leur transmettrai un bon cadeau pour ce livre.
Mettez un commentaire ici pour indiquer votre volonté de vous inscrire...
La suite demain ;-)
Edit: En fait, la suite ca va être une fois que j'aurais fait le plein de volontaires. En attendant, je commence à envoyer les exemplaires ...
Edit2 : J'ai pas la patience et ai donc écrit un billet sur la suite c'est là : http://readingandraytracing.blogspot.com/2012/06/mike-ou-michelle-suite.html
Pour ceux qui connaissent, je suppose que vous voyez où je veux en venir, et pour tous, je propose une expérience :
J'offre 10 exemplaires numériques de Naufrage, par Pauline Doudelet, 5 à des hommes, 5 à des femmes.
Que les volontaires lèvent la main, (et me communiquent une adresse email), je leur transmettrai un bon cadeau pour ce livre.
Mettez un commentaire ici pour indiquer votre volonté de vous inscrire...
La suite demain ;-)
Edit: En fait, la suite ca va être une fois que j'aurais fait le plein de volontaires. En attendant, je commence à envoyer les exemplaires ...
Edit2 : J'ai pas la patience et ai donc écrit un billet sur la suite c'est là : http://readingandraytracing.blogspot.com/2012/06/mike-ou-michelle-suite.html
Lecture : Naufrage de Pauline Doudelet
J'ai acheté Naufrage de Pauline Doudelet ( http://www.smashwords.com/books/view/172103 ) pour plusieurs raisons : déjà j'aime bien l'auteur, et même si je n'aime pas tous ses livres, j'en aime suffisemment pour être prêt à prendre des risques sur les nouveaux.
Elle a embrassé à bras le corps les aspects "publication" et vend des livres absolument pro. Si parmi l'ensemble de ses livres il y en a que je n'apprécie pas, c'est surtout une question de goûts et de ressenti, et certainement pas de son fait.
Ce livre de Pauline fait partie de ses "farces", écrits plus dans les tons de l'humour et la légèreté que dans ceux plus graves de ses romans plus recherchés. A ce titre, il promettait plutôt bien. Le personnage central est très convainquant en professeur raté et metteur en scène maudit, et le style transmet à la fois un certain mépris, mais aussi une certaine tendresse pour ce "pauvre type".
C'est à la fois le pilier de l'humour du livre, mais surtout son plus grand défaut. Ce professeur égoïste, égocentriste, machiste, lubrique n'a finalement aucun trait de rattrappage par lequel on pourrait trouver plaisir à le suivre. Le seul "point d'accroche" par lequel je pourrais m'identifier à lui est sa médiocrité et c'est une part de moi que je n'ai aucun plaisir à retrouver dans cette lecture. Aucun autre personnage n'a vraiment suffisemment d'importance et de suivi pour qu'on puisse s'y attacher.
Encore une fois, techniquement aucun reproche possible. C'est vraiment au niveau de l'affectif que ça se joue... qui me fait mettre lui 2 étoiles.
Saturday, June 16, 2012
Fier d'être machiavélique...
Quand mes commentaires sont repris, c'est suffisamment rare pour le remarquer, alors quand c'est un spécialiste reconnu qui le fait de manière explicite, comme Calimaq dans son billet Machiavel au pays de Beaumarchais, je suis aux anges !
Dans ce billet, où il reprend celui "source" publié chez Owni, ainsi que certains commentaires choisis, il fait part de l'inquiétante interaction entre la loi "oeuvres indisponibles" et les accords avec Google suite à la numérisation jusque là non-autorisée qu'ils avaient effectués des fonds bibliothécaires.
On m'a fait remarquer que pousser jusqu'au bout ce genre de raisonnement en public, en l'occurrence se faire pour ainsi dire l'avocat du diable, pourrait donner des idées à nos amis éditeurs. A mon avis, ils ont eu le temps de pousser encore plus loin, de vérifier avec leurs services juridiques jusqu'où et quand ils peuvent aller, et sont déjà en train de re-vérifier à la loupe le moindre petit bout de contrat. Et à vrai dire, ils auraient tort de s'en priver.
J'ai en cours de rédaction un billet qu'il me faudra mettre en ligne rapidement pour expliquer comment parer ce genre de manoeuvres... Mais en attendant, ce soir j'ai l'impression ce soir d'avoir reçu le badge des castors-juniors qui me manquait !!! Je suis fier comme Artaban !
Allez, c'est la fête !! Je vous invite tous chez lui !!! ou ici d'ailleurs !
Dans ce billet, où il reprend celui "source" publié chez Owni, ainsi que certains commentaires choisis, il fait part de l'inquiétante interaction entre la loi "oeuvres indisponibles" et les accords avec Google suite à la numérisation jusque là non-autorisée qu'ils avaient effectués des fonds bibliothécaires.
On m'a fait remarquer que pousser jusqu'au bout ce genre de raisonnement en public, en l'occurrence se faire pour ainsi dire l'avocat du diable, pourrait donner des idées à nos amis éditeurs. A mon avis, ils ont eu le temps de pousser encore plus loin, de vérifier avec leurs services juridiques jusqu'où et quand ils peuvent aller, et sont déjà en train de re-vérifier à la loupe le moindre petit bout de contrat. Et à vrai dire, ils auraient tort de s'en priver.
J'ai en cours de rédaction un billet qu'il me faudra mettre en ligne rapidement pour expliquer comment parer ce genre de manoeuvres... Mais en attendant, ce soir j'ai l'impression ce soir d'avoir reçu le badge des castors-juniors qui me manquait !!! Je suis fier comme Artaban !
Allez, c'est la fête !! Je vous invite tous chez lui !!! ou ici d'ailleurs !
Friday, June 15, 2012
Les éditeurs français ne sont pas des boulets
Dans son blog, Coffee décrit la situation de la disponibilité et du prix des ebooks en France, concernant surtout l'offre proposée par les "Grands éditeurs", et qui inclue donc la plupart des écrivains ayant pignon sur rue.
Je vous invite bien sûr à aller lire son billet.
Mais en fait, il est clair pour moi que non, les éditeurs ne SONT PAS des boulets. Comme on le sait, les gens qui sont à la tête des groupes d'édition ne sont pas nés de la dernière pluie, et s'il est plus facile d'imputer nos constats à un manque de vision, il est plus probable qu'au contraire la stratégie des éditeurs soit tout à fait réfléchie.
Le fait est que le livre numérique est une révolution mettant en cause le modèle économique de l'édition, qui s'est mis en position de force face aux autres acteurs (auteurs, libraires, lecteurs) grâce à la matérialité du livre papier : production, logistique, diffusion, distribution. Le fait est qu'encore par ces politiques tarifaires que Coffe dénonce, ils continuent de retarder au maximum le numérique.
Ce retard n'est pas de leur fait uniquement, il faut bien le dire : Si la plupart des contrats récents incluent des clauses spécifiques liées aux ebooks, les éditeurs n'ont pas forcément les droits sur toute la production. D'ailleurs, il est possible que derrière les rideaux, des tractations se passent, auteur par auteur, pour négocier les droits numériques, ce qui retarde d'autant l'exploitation.
Pour autant, et malgré ces obstacles au passage numérique, je ne suis pas sûr qu'effectivement, les éditeurs soient mécontents de ce genre de pretextes ou retards : Tant que le numérique n'a pas définitivement décollé, ils peuvent continuer d'engranger les bénéfices sur le papier, augmentés des recettes liées au numérique et sur-payées par les quelques lecteurs trop honnêtes pour aller voir de l'autre côté de la légalité ou trop occupés pour chercher chez les éditeurs et auteurs "indépendants".
Ajoutez à celà le fait qu'un marché numérique faible leur permet également d'enfumer les auteurs : "Vous voyez, le numérique ça ne paie pas. Alors vous pouvez signer ce petit avenant. Ayez confiannnnnnceeeeeeeee. Donnez nous votre précieeuuuuuux."
( http://readingandraytracing.blogspot.com/2012/04/reedition-inequitables-droits-du-livre.html )
Et sans vouloir présumer d'une quelconque malhonnêteté des éditeurs français, je me permet de souligner un lien de parenté fréquent avec les maisons d'éditions américaines, sur lesquelles planent de graves soupçons de mauvais compte-rendu des ventes numériques *.
Ne vous inquiétez pas pour eux. Une fois qu'ils auront rempli leur coffre-forts d'avenants avantageux pour eux et des droits sur les oeuvres indisponibles (http://scinfolex.wordpress.com/2012/02/19/oeuvres-orphelines-une-conclusion-en-forme-de-trompe-loeil-legislatif-et-les-consequences-a-en-tirer/), complétés par les oeuvres numérisées par Google ( http://owni.fr/2012/06/13/la-part-dombre-de-google-livres/ ), ils attendront le moment idéal pour pousser au tout numérique, se délestant du poids mort papier et des syndicats d'imprimeurs par la même occasion. Quand aux libraires ...
Les actionnaires vont être HEUREUX !!
*J'avais repris sur mon blog un billet de Kristine Kathryn Rusch sur le sujet, mais voici l'original http://kriswrites.com/2012/05/02/the-business-rusch-royalty-statement-update-2012/. Maintenant que son site est revenu, je vous encourage d'ailleurs si vous comprenez l'anglais à le suivre...
edit: pour ajouter la mention aux rapports de vente pas forcément à jour.
Tuesday, June 12, 2012
Lecture : Conte du haut de mon crâne par Séverine Vidal/ Claire Fauché
Ca faisait un certain temps que je promettait de faire une chronique de lecture sur les livres de La Souris Qui Raconte, et cette dernière histoire finit de me donner le coup de pied au cul motivateur.
Chaque début de mois, conformément à la promesse que je lui ai faite l'année dernière, je donne accès à ma fille à un nouveau livre de La Souris Qui Raconte (LSQR après), que ce soit grâce à des bons de réductions ou un achat sur le site. Et bizarrement, à partir du 20, elle oublie avoir déjà eu son livre du mois, et essaie d'en négocier un autre...
Que ce soit dit, le livre chroniqué aujourd'hui m'a été offert par La Souris Qui Raconte (LSQR après), suite à des tweets où j'expliquais justement cette promesse. Enfin, ce n'est pas celui-là spécialement qui a été offert, c'était un à choisir. Et Fillette a donc choisi "Conte du haut de mon crâne" par écrit par Séverine Vidal,dessiné par Claire Fauché et lu par Cécile Givernet.
Ce conte est conseillé à partir de 10 ans, et je doute que Fillette (6 ans) ait ressenti toute sa profondeur, mais elle l'a effectivement bien aimé. J'ai suivi et découvert le livre tout au long de sa lecture, avec une atmosphère lourde et mystérieuse, allégée par les nombreuses interactions animées.
Peut-être parce que cette histoire m'a rappelé des émotions et malaises de mon adolescence (histoires familiales compliquées, dépression, séparation), peut-être parce qu'elle interroge et propose des pistes de réflexions, elle m'a plu, à moi, beaucoup. Pour autant, même si elle a résonné particulièrement en moi, je pense qu'elle est suffisamment universelle pour plaire à tous.
Il y a tout de même quelques détails sur lesquels le livre pourrait être amélioré. Comme d'habitude, le livre est lisible "seul", ou en activant sur chaque page la lecture audio du texte. Outre le fait qu'il faille à chaque page re-demander la lecture (sans intérêt à la longue), dans celui-ci le texte est découvert progressivement, au rythme de la narration. Mais en fait, le procédé technique utilisé découpe la phrase lue, donnant un effet "haché" à celle-ci. C'est très dommage...
En contrepartie, et par rapport à d'autres livres de LSQR "moins animés", les nombreuses animation (3-4 par page) sont très réussie.
Au final ce livre rate de peu les 5 étoiles. 4 et demi devront faire l'affaire.
Pour info, il est proposé en flash sur le site de LSQR et d'Immateriel, mais aussi (il me semble) en application pour les tablettes à pomme (Apple) ou à robot (Androïd).
Chaque début de mois, conformément à la promesse que je lui ai faite l'année dernière, je donne accès à ma fille à un nouveau livre de La Souris Qui Raconte (LSQR après), que ce soit grâce à des bons de réductions ou un achat sur le site. Et bizarrement, à partir du 20, elle oublie avoir déjà eu son livre du mois, et essaie d'en négocier un autre...
J'ai également tenté d'obtenir quelques critiques de ma filles (sur ce livre ou d'autres) par d'habilles questions "Tu as préféré lequel ? Qu'est-ce que tu aimes dans ce livre ?", mais non, elle ne semble pas décidée à m'aider ou à apporter plus que ça. Mais en attendant, je peux vous dire qu'elle a aimé les 9 livres déjà achetés.
Que ce soit dit, le livre chroniqué aujourd'hui m'a été offert par La Souris Qui Raconte (LSQR après), suite à des tweets où j'expliquais justement cette promesse. Enfin, ce n'est pas celui-là spécialement qui a été offert, c'était un à choisir. Et Fillette a donc choisi "Conte du haut de mon crâne" par écrit par Séverine Vidal,dessiné par Claire Fauché et lu par Cécile Givernet.
Ce conte est conseillé à partir de 10 ans, et je doute que Fillette (6 ans) ait ressenti toute sa profondeur, mais elle l'a effectivement bien aimé. J'ai suivi et découvert le livre tout au long de sa lecture, avec une atmosphère lourde et mystérieuse, allégée par les nombreuses interactions animées.
Peut-être parce que cette histoire m'a rappelé des émotions et malaises de mon adolescence (histoires familiales compliquées, dépression, séparation), peut-être parce qu'elle interroge et propose des pistes de réflexions, elle m'a plu, à moi, beaucoup. Pour autant, même si elle a résonné particulièrement en moi, je pense qu'elle est suffisamment universelle pour plaire à tous.
Il y a tout de même quelques détails sur lesquels le livre pourrait être amélioré. Comme d'habitude, le livre est lisible "seul", ou en activant sur chaque page la lecture audio du texte. Outre le fait qu'il faille à chaque page re-demander la lecture (sans intérêt à la longue), dans celui-ci le texte est découvert progressivement, au rythme de la narration. Mais en fait, le procédé technique utilisé découpe la phrase lue, donnant un effet "haché" à celle-ci. C'est très dommage...
En contrepartie, et par rapport à d'autres livres de LSQR "moins animés", les nombreuses animation (3-4 par page) sont très réussie.
Au final ce livre rate de peu les 5 étoiles. 4 et demi devront faire l'affaire.
Pour info, il est proposé en flash sur le site de LSQR et d'Immateriel, mais aussi (il me semble) en application pour les tablettes à pomme (Apple) ou à robot (Androïd).
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