Monday, January 30, 2012

Lecture Anglaise : Witches Under Way par Debora Geary

Oh, je vous vois vous demander si je suis revenu sur ma décision de ne pas acheter chez Kindle et de ne pas supportet Amazon, mais non, mon comité éthique intérieur a déclaré que je pouvais y aller et écrire un commentaire sur un livre écrit par un auteur "Select".

Parce que oui, Debora Geary EST un auteur ayant choisi de participer au programme "Select" et à fournir la grande majorité de sa production exclusivement chez Amazon. Mais avant de le faire, elle a demandé leur avis à ses lecteurs et obtenu leur bénédiction (y compris la mienne). Elle fournit aussi une aide aux lecteurs qui voudraient convertir  des livres Kindle vers le format epub. Et finalement, elle a passé du temps à mettre en place son magasin "Nouveauté", où elle vend pendant une semaine de manière directe chaque nouveauté, avant de la restreindre dans Select.

Je ne sais pas combien de personnes "ont besoin" de ce canal d'achat direct, mais pour moi, c'est le SEUL moyen d'obtenir ses livres tout en respectant mon "voeux". Et me passer de ses livres est preque aussi difficile pour moi qu'atteindre la lune.

Allez, parlons du livre. "Witches under Way" est le volume 2 de la "Trilogie WitchLight", un spin-off de sa série "Modern Witch". Pour en savoir plus, vous pouvez bien sûr aller consulter le site de Debora Geary, mais  ReadingMarmotte a aussi fait une critique des deux premiers volumes sur son blog :
A Hidden Witch 

J'ai aussi "pseudo-critiqué" le premier volume de la série "Witchlight" : Witches on Parole.

Bon, alors "Witches under Way" est la suite de "Witches on Parole", où Lizard et Elsie, deux jeunes sorcières, étaient envoyées chercher un guide auprès de  Jennie (une autre sorcière, bien plus expérimentée), et y trouvaient bien plus que cela. Dans ce second livre, elles continuent d'avancer, de progresser  sous les yeux attentifs de leur guide (et de bien d'autres), afin de se découvrir à elle-même.
Comme d'habitude dans les livres de Debora Geary, des feux d'artifices, des effets spéciaux et des des batailles épiques... du genre domestique. Des gens qui apprennent à se connaître, et qui trouvent en eux même, mais avec le soutien de l'amour des autres, la force de dépasser ce quils croient être leurs limites.

Quand je relis mon dernier paragraphe, je me rends bien compte de combien il peut sembler naïf, sirupeux, écœurant, mais non. D'une manière ou d'une autre, Debora Geary réussit encore une fois à ajouter ses propres ingrédients : de l'humour, des merveilles de chaque instant, des rires d'enfants, des gateaux et des pâtes (pas trop de glace par contre)...
Le résultat est tout simplement... bonheurifique.

Oh, ma note ? 5 étoiles

Première participation au Défi lire en anglais : I read in english.

Sunday, January 29, 2012

Lecture Anglaise : Witches Under Way by Debora Geary

Oh, I see you asking yourselves if I had reneged on my decision of not buying Kindle, and not supporting Amazon, but no, my own ethical committee has declared it's all right to go ahead and write a review for a book written by a "Select"er.

Because yes, Debora Geary IS an author who has chosen to go Select and provide the big majority of her ebooks at Amazon. Still, before doing so, I know she asked her reader's blessing, and got it, mine among others. She also provides help for readers who would like help to convert from a Kindle book to an epub one. And lastly, she spent some time to set-up her "New Book Store", selling each new book directly (in addition to Kindle), for one week, before putting it on Select.

I'm not sure how many people do in fact "need" that direct channel, but for me it's the ONLY way to get her books if I want to keep my "vow". And going without them is quite as difficult for me as reaching the moon.

So, on to the book... "Witches under Way" is volume 2 of the "WitchLight Trilogy", a spin-off from her "Modern Witch" series.
For more about the series, you can of course go to Debora Geary's website, but my friend ReadingMarmotte reviewed (french/english) the first 2 volumes on her blog :
A Modern Witch
A Hidden Witch

I also pseudo-reviewed the first volume of the WitchLight trilogy. Witches on Parole.

So Witches under Way is the follow-up of Witches on Parole, where  Lizard and Elsie, two young witches, where sent to Jennie for guidance, and found (of course) much more than that. In  this book, they keep on moving, progressing under their guide's (and so many others) attentive eyes, to find their inner self.
As usual in Debora Geary's books, fireworks, special effects, and epic battles... of the domestic kind. People getting to know each other, finding in themselves, but fueled by so many others love, the strength to reach inside and go beyond what they think are their limits...

Looking at my past paragraph, I see how it may seem cheesy, unappealing, but no. In some kind of way,  Debora Geary manages to add her own ingredients to what could be pure syrupy sugar : humor, everyday's marvels, children laughs, biscuit and pasta (not that much Icecream this time though)...
The result is simply ... delightful.

Première participation au Défi lire en anglais : I read in english.

Friday, January 27, 2012

Les DRMs pour les nuls (vu du côté des auteurs)

Mon avatar est "Lecteurs contre les DRM" mais je réalise que je n'ai pas vraiment d'explications objectives sur ce que sont les DRM, d'où ce billet.
Si vous trouvez des erreurs, n'hésitez pas à me corriger !

DRM (MTP en Français) est l'acronyme de Digital Rights Management (Mesure Technique de Protection). C'est un moyen par lequel les éditeurs essaient de contrôler la manière dont un ebook est utilisé par les lecteurs après achat. Ce qu'il fait, c'est associer le livre que ce lecteur reçoit à son compte, afin que des copies envoyées à quelqu'un sans lui donner accès à ce compte soient illisibles.

Gros problème : Les systèmes de DRM sont cassées aussitôt implémentées, et une fois cassés deviennent inopérants contre des gens "déterminés".
Il suffit qu'une personne casse un système DRM et diffuse la méthode (crack) sur le net pour que quiconque sachant chercher puisse y accéder.
Il suffit qu'une personne ayant accès au Crack et à un ebook DRMisé pour qu'il puisse retirer les DRMs de cet ebook.
Il suffit qu'une personne diffuse sur le net la version crackée de l'ebook pour qu'il soit à disposition --> "piraté".
Voilà, contre les pirates, les DRM ne tiennent pas la route.
Par contre là où ils marchent, c'est contre la copie "ordinaire" : envoyer une copie à un (ou des) ami, à un membre de la famille, faire une copie de sauvegarde...

Outre son inefficacité contre les personne déterminées, ils ont d'autres inconvénients :
- des coûts cachés, puisqu'il nécessitent des logiciels spécifiques pour être gérés.
- ils empêchent les conversions à un format différent, bloquant de ce fait une interopérabilité permettant de lire l'ebook sur une liseuse utilisant un format (ou un système de DRMs) différent.
- parfois, suite à des problèmes techniques, les clients perdent accès aux livres qu'ils ont achetés.
- parfois, suite à l'arrêt du service, les clients perdent accès aux livres qu'ils ont achetés.(http://en.wikipedia.org/wiki/Digital_rights_management#Obsolescence)
- parfois, non seulement le fichier est attaché à un compte, mais aussi à une machine, et en cas de problème matériel peut perdre accès aux livres.
- Certains clients choisissent explicitement (soit suite à des mauvaises surprises, soit pour des raisons idéologiques) de ne pas acheter de livres DRMs ou au moins de prendre en compte ce critère dans leurs achats.  
Et d'autres encore...

Certains auteurs ne connaissent pas ces inconvénients, ou considèrent que leur droit d'auteur les justifie, et que peu de clients connaissent ou tiennent compte des DRM. Ces auteurs choisissent, et c'est bien leur droit, de demander l'utilisation des DRM pour leurs livres.

D'autres considèrent que la copie "ordinaire" est assez négligeable ou assure la visibilité et décident de se passer de DRM.

Il me semble que la plupart es auteurs auto-publiés se passent de DRM, mais encore une fois c'est leur décision.

Thursday, January 26, 2012

DRMs 101 : what's this DRM thing (Writers side)

My avatar is "Readers against DRM", but I realized that I don't have much factual explanations about what DRMs are, hence this post.
I'll try to be as factual as possible, so please don't FLAME, but if I make factual errors, of course feel free to correct me !

DRM stands for "Digital Rights Management". It's a way by which publishers try and control the way the books (content) is used by customers after having being bought.
What it does, is attach the book the customer receives to his account, so that copies sent to someone not having access to the account won't be readable.

Problem is : the DRMs schemes are "cracked" as soon as implemented, and once cracked become inefficient for "determined" people.

- It suffices that One person cracks a DRM method and discloses the crack for everybody knowing where to look to find the Crack (google Apprentice Alf).

- It suffices that One person have access to the Crack and an ebook to rid the ebook copy of it's DRM.

- It suffices that One person rids the copy of DRMs and puts it on the dark sides of the Net for the book to be "pirated".

Basically, against pirates, DRMs don't stand a chance.
Where they work is against "casual" copying : sending a copy to a friend (or a list of friends) or family member, making a "safety" copy...

Other than its inefficience against determined people, they have a few other drawbacks :

- It has a "hidden cost", as it needs dedicated software to be managed.

- DRMs forbid conversion to a different format, hence will disable readers not using a "format compatible" ereader to convert and read the book on their chosen software/hardware.

- Sometimes, due to software problems, legitimate customers loose access to the "protected" books they've bought.

- Sometimes, the DRM scheme depends on a service, and if that service is stopped, the customer looses his content. (http://en.wikipedia.org/wiki/Digital_rights_management#Obsolescence)

- Sometimes, the a DRM is not attached to a user account, but also to a specific hardware, and in case of hardware failure, loose access to the content.

- Some customers choose (either due to past bad experience, or to ideological reasons) to not buy DRMed books, or at least use the DRMed status when deciding to buy or pass.
And the list goes on.

Some indie authors don't know about these drawbacks or think that enforcing their copyright is worth it, and that not many customers know about DRMs or care about it. These authors choose, as is their right, to enable DRMs.

Other authors think that casual copyright infringement is benign enough or ensures visibility, or take into account some customers consider DRM as a flaw , and choose to disable DRMs.

It seems to me most indie/self-published authors have decided to not use DRMs, but again this decision seems to me completely personal or business.

Sunday, January 22, 2012

Threeway ereaders comparison : Nook Classic, Cybook Odyssey, Sony PRS-T1


Over one year, I have been able to test three different e-readers :

A "Nook Classic" (no touch, but a small touchable LCD screen),
A Cybook Odyssey (Touch)
A Sony PRS-T1 (Touch).

So, I'll make a short and highly subjective three-way comparison, using the Nook Touch, which I have used for the longest duration, as the reference.


Touch

The  Nook Classic's LCD screen was quite usefull : the second "accessory" LCD screen allows an easy and intuitive navigation, color covers display. It also serves as the keyboard. However, it was restricted to an "off screen" zone, and gave for dictionary and annotations access a mix of directional arrows or virtual keyboard. It also hampered the autonomy, by being quite energy inefficient.

On the opposite, the completely "Touch" technologies, used by the Sony and the Odyssey allow a direct and easy access to those through selection directly on the reading zone. There exist though a difference between the two : The IR solution, used by the Sony, has a far better precision and finesse than the 'overlay' used by the  Odyssey. When simply reading though, it has no real impact.


Display and reading

The Cybook Odyssey wins largely this one. The screen (while a little bit more darker) is really crisp. The big font and sizes selection is also a great bonus.

However, when reading, one bug related to the right button (which commands the page advance) really bothered me. It is mainly THIS bug which led me to change from the Odyssey to the Sony. It manifested by sometimes starting full-speed forward. Nothing worse for your reading immersion. I guess if you use the touch to go forward, this bug won't bother you. It could also come from a hardware problem too.

The Sony is from this point of view more trustworthy. The button, even if not really well placed either (especially with the "light" cover), is frank and works well. However, the ereader also has some bugs, related to fonts (italics and bolds), features a lesser number of font sizes.

All in all, the best compromise may have been on my Nook, with its four physical buttons (one each way on each side) and no fonts problems. But it's screen is dead so ...

One can also find disturbing the "no search" feature on the Odyssey


Library Navigation

Regarding covers reading, there seem to be some problems with the Sony, among others for ebooks added through the SD card. It may be corrected by re-exprting through Calibre, which Sony plugin manages covers and collections.

The Cybook Odyssey is perhaps the best one for navigation, having an integral "Folders" navigation mode. Too bad that some functionalities don't work outside of one specific folder, for example the "recently read" list.


PDF files reading.

The best for PDFs is by far the Sony. Despite the quite disconcerting flashes, one can easily select and change the focus in the pages. The 2 columns or 3 columns mode also work wonders. The Odyssey and Nook are on the other side too slow and not flexible enough.


Annotations

Once again, he Sony is the one that works best. The virtual keyboard (not as good as the Nook's, but better than the Odyssey's) allows an easy annotation writing. The "manuscript/drawn" notes is more of an accessory,but could help sometimes in the future. the Sony also agives an "all notes" list for each book, and allows filtering/searching through them. The PC/Mac application, although of an abysmal quality, allows an import of the annotations.


Other bonus for the Sony : the external notes taking application, this time again with the drawing options. My daughter loves them ;)


Dictionnaries

I think  I have a quite good vocabulary in French, so don't really use this dictionary. From that point of view, the Odyssey's dictionary is almost useless for me, while I missed dearly its English dictionary (but Beta tests are starting for it). Likewise, I don't in the least miss a French dict. on the Sony or the Nook. But clearly, the "Touch" functionality is best for accessing the dictionary. Clear winner, once again (for me) the Sony.


Buying ebooks

Here, it's a clear win for the Odyssey : access of the Virgin store works flawlessly., whereas buying from the Nook was impossible for me (due to B&N enforced  georestrictions)and while the Sony reader's link t the Google Store could work, it seems not to be up (yet ?).


Sideloading

Everything works all-right, for the Nook and the Sony. On the other side, for the Odyssey, USB connection seems difficult and frequently cuts out. For me, who mostly buy through non-affiliated sites, this clearly was a real bother.

A more minor bother on the Sony : of the 3-4 wall-chargers that I could use without any problems on the Nook, only one works on the Sony. So if you want to buy a charger for your Sony, check it out before !


Internet 

Only ereader with a correct internet access : The Sony. The "experimental" browser from the Nook was worthless, and for the Odyssey, browsing is where the "touch" technique used is the baddest : too imprecise to select any link with precision, it mandates a high zoom level.
Here again : Point Sony .


Root

That's a geeky thing, for sure.

Not much (if any) on the Odyssey. On the Nook, one could root and install android applications, but the additional screen restricted installation to compatible ones. The notes and checklists aplication was really the only one that justified for me the Root.

On the other side, on the Sony, it's a whole world that presents itself. I haven't taken time to really search, but it seems I could install for example the Kindle app (Berk) or OPDS compatible reading apps.
I have not yet configured the dropbox application yet, but will do it soon ! In the meantime, the calculator can get handy.


Price !

Last but not least, ther's 20 euros between the Odyssey and he Sony. From my point of view, and since I annotate, and want to be able to use the internet, that I have no interest in the Virgin store, the choice is easy.
So, the Sony it is. with one small remark : if the Nook's screen hadn't failed me, I'd most probably kept it, and   wouldn't have had to spend 150€ right before Christmas.


Edit: 22/06/2012 : The "updated" Odyssey seems to be MUCH better, no USB bug anymore, enhanced fabrication, better power button. I've got really good feedbacks on that version. So if you plan and buy an Odyssey, make sur you get one with the "push" power button, not the "sliding" one.

Lecture Anglaise : Percepliquis par Michael Sullivan

J'ai commencé à lire la série des  "Révélations de Riyria", par Michael J. Sullivan il y a environ un an. A ce moment là, il était un auteur "indépendant", vendant avec succès ses livres par l'intermédiaire de "Ridan Publishing", une petite maison d'édition indépendante montée par sa femme Robin Sullivan. Quatre des 6 livres prévus étaient disponiblea alors. Je les ai lus rapidement, avant d'acheter dès sa sortie deux mois plus tard le cinquième. Puis ... nous avons appris qu'ils avaient été contactés et avaient décidé d'accepter que la série soit re-publiée, cette fois par Orbit, un "label" orienté fantasy du groupe Hachette.

Cet hiver, nous avons par aileurs appris qu'elle arriverait en France cette année, traduite et publiée par Bragelonne, directement en poche sous le label Milady.

Orbit décida de ne pas vendre la série en 6 livres, mais en 3 :  "Theft of Sword"s, "Rise of the Empire", and "Heir of Novron", mais accepta avec l'auteur de vendre également le livre manquant pour les lecteurs ayant acheté les 5 premiers et voulant finir leur collection.

Percepliquis est ce livre manquant, qui finit le cycle de 6 histoire. Je l'ai acheté le jour de sa sortie et commencait la lecture aussitôt.

J'ai maintenant un problème pour l'écriture de cette critique : non seulement je voudrait éviter de gacher la surprise  pour les lecteurs ne l'ayant pas lu, mais je voudrais aussi éviter de le faire pour ceux qui n'ont pas lu les 5 premiers. Alors je vais en rester aux généralités.

Une fois encore, nous retrouvons Royce et Hadrian, des voleurs extraordinaires, en plein milieu d'intrigues de batailles et d'action. Humour, peines et douleurs, mort, magie et beauté... La vielle et classique recette est là, jusqu'à la dernière mission désespérée pour sauver l'humanité.

Oh oui, vous la connaissez par coeur cette mission désespérée. C'est un tel cliché de l'utiliser dans un livre médieval Fantastique. Avec les archétypes standards : Voleur, Paladin, Moine, Sorcière (Magicienne, idiot!)... Le seul manquant est le tireur de loin. Pas d'archer, pas d'arbalètes. Tout est en combat rapproché...
Sauf pour ces flèches parfaites, arrivées tout droit ... du tome 1 de la série !

Et le voilà le fabriquant de flèches extraordinaire, le magnifique archer : Michael J. Sullivan. Non seulement toutes les flèches tirées au long des 5 premiers tomes atteignent elles leur but, mais voyons parfaitement à quel point leur vol a été précis, comment elles atteignent les buts qu'il a choisi, et avec quel style.

Et même si ce paragraphe précédent laisse à penser que le livre ne fait rien d'autre que finir la série, il faut dire que NON, bien qu'il soit largement préférable de le lire après les 5 précédents, c'est un bon livre même à lui tout seul.

Dans la postface (à lire APRES le livre, mais qui mérite bien d'être lue), Michael J. Sullivan mentionne qu'il a écrit cette série comme il aurait voulu en lire une : du médiéval fantastique "classique", léger et distrayant, d'un niveau adulte mais pas trop sombre. Encore une cible atteinte.

PS : Niveau adulte... mais aussi largement accessibles à des ados, puisqu'il n'y a ni gore ni scènes chaudes.

Première participation au Défi lire en anglais : I read in english.

Ma note ? 5 étoiles

Corrigé pour ajouter des informations sur la sortie en poche chez Milady

Le mythe des Bestsellers

Encore une fois une traduction d'un billet de Joe Konrath sur l'auto-publication. Pas encore applicable en France, mais qui sait :-)

The Myth of the Bestseller

Nous voulons tous avoir un livre bestseller.
Le monde de l'édition semble souvent concentré sur les bestsellers. Le nombre d'exemplaires vendus d'un livre le fait rentrer dans les listes de bestsellers, ce qui lui apporte encore plus d'attention. Les éditeurs, et auteurs, communiquent autour de leurs gros succès, et les nombres faramineux se reproduisent à l'infini.

Le monde de l'auto-publication semble suivre le même chemin. J'ai été l'une des premières personnes à diffuser mes résultats, et ce mouvement a continué. Je pense que cette transparence va dans le bon sens.

Mais le message est en train de se déformer. J'ai partagé mes résultats pour montrer aux auteurs qu'il était possible de réussir en publiant sur le Kindle.

Si je le fais, ce n'est pas pour montrer combien de livres de plus que vous je vends. Et je n'ai jamais décrété qu'un ebook devait être vendu à plus de X copies avant d'être considéré comme une réussite.

D'après un article récent dans "Publisher's Lunch" (pas de lien car c'est un site payant), 11 auteurs auto-publiés ont atteint la liste du New York Times en 2011. Je n'ai pas lu l'article, alors je ne sais pas s'il est orienté pour dire qu'il s'agisse d'un nombre ahurissant ou plutôt décevant. En réalité, ce n'est ni l'un ni l'autre. Parce que ce nombre n'a aucune signification.

La révolution de l'auto-publication  n'est pas sur le nombre de bestsellers qu'elle produit.

Là où elle est révolutionnaire, c'est sur le fait que les auteurs -- tous les auteurs -- soient capables de faire de l'argent à partir de leur travail sans avoir à traverser toutes les épreuves imposées des Cerbères.

Vous n'avez pas besoin d'atteindre la liste du NYT pour considérer avoir réussi . Vous n'avez pas besoin de faire 100 000 $ en trois semaines pour avoir réussi. Et la signification de cette révolution n'est pas déterminée par les critères de la machine historique de l'édition.

Un auteur n'a pas besoin de vendre 10000 ebooks par jour. Il peut vendre 10000 ebooks par an (seulement 27 par jour) et comme il conserve une proportion importante des royalties, ça peut faire une grosse différence dans son train de vie.

Même 5000 livres par an, à 99 cents, donnent un bonus de 150$ par mois. De l'argent pour payer des factures. Acheter de l'épicerie. Faciliter les choses.

Dans l'édition traditionnelle, si un auteur ne ramenait pas d'argent, on le laissait tomber. Mais nous autres auteurs n'avons pas les même charges qu'un éditeur de NY. Des ventes plus faibles n'impressionnent pas le monde traditionnel, mais qui s'en soucie ? Ils sont surchargés, encombrants, rouillés, inefficaces et sources de gâchis.
Laissons NY essayer de se rester à flots. Pour notre part, nous pouvons nous contenter de bien moins. Nous n'avons pas besoin de faire des Home-Runs comme NY. Il nous suffit de réussir plein de balles moyennes pour nous en sortir correctement.

Les bestsellers ont toujours été des exceptions. Ce qui est important c'est la midlist, et combien d'auteurs peuvent être payés. Et actuellement, bien plus d'auteurs sont payés pour leurs écrits qu'à tout autre moment de l'histoire. C'est carrément ahurissant. Et cette histoire là est bien plus importante que celle des 11 auteurs qui sont rentrés dans la liste du NYT.
Qu'on ne me méprenne pas. Je suis ravi pour ces 11 auteurs.

Je suis également ravi de mon propre succès.

Mais je suis particulièrement ravi pour ces milliers d'auteurs qui arrivent à boucler leurs fins de mois parce qu'ils ont réussi à atteindre leur but et auto-publier leurs ebooks.

Tout auteur qui met de la nourriture sur sa table grâce à son écriture est un auteur qui réussit. Qu'importe si c'est un hamburger et du fromage ou du caviar et du champagne. Prendre sa carrière dans ses mains, y mettre tous ses efforts et faire de son mieux, lutter pour mieux faire... c'est le Rêve Américain ! 

Les Bestsellers ? Aux chiottes les bestsellers.

Ne laissez ni moi, ni le NYT, ni les pousse-papier de l'édition traditionnelle vous faire sentir inadéquats parce que vous n'êtes pas encore millionnaires.
Vous faites partie d'une révolution qui va changer la manière dont le monde entier lit.

Vos ebooks vont continuer à vous faire gagner de l'argent, pour toujours.
Soyez fiers de vous ! Vous avez réussi.

Friday, January 20, 2012

Lecture Anglaise : Percepliquis by Michael Sullivan

I started the reading the "Riyria revelations" series by Michael J. Sullivan roughly one year ago. At that time, he was a successful "indie" author, selling his books through "Ridan Publishing", the small indie publishing company created by his wife Robin Sullivan. At the time, the first four books (out of six) were available. I quite rapidly read them, and waited for roughly one-two months before buying volume 5. Then ... we learned that the had been contacted and had accepted for the series to be re-published through Orbit, a traditional publisher (fantasy imprint of he Hachette Books group).  This winter, we also learned that it would come this year to France, translated and published by the wonderful Bragelonne.

Orbit decided  to sell the series not as 6 books, but as 3 : "Theft of Sword"s, "Rise of the Empire", and "Heir of Novron", but agreed with the writer to also sell the missing last book for people having bought the 5 first and wishing to finish the collection.

Percepliquis is that missing book, finishing the 6 stories arc. I bought it the day it came out, and started the read straight away.

I find myself in some problem to write this review : not only do I want to avoid spoilng the book for readers who have not read it yet, but I also would like to not spoil it for readers who have not read the previous ones ! So I will stick to generalities.

Once again, we find Royce and Hadrian, thieves extraordinaire,  in the midst of intrigues, battles and action.  Humor, pain, death, magic, beauty... The old classical recipe is there, up to that last desperate mission to save mankind.

Oh, yes, you know that desperate mission so well. It's such a cliché to use the "mission" in a Fantasy book. With the standard archetypes : Rogue/Thief, Palladin,Sorceress (Wizardress, you idiot! )... The only one missing is the "long range". No archer, no crossbows. It all stays quite close combat...
Except for these straight arrows, coming from ... Book 1 of the series !

Here he is, the fletcher extraordinaire, archer magnificent : Michael J. Sullivan. Not only do all the arrows he shot through the 5 first books find a target in this one, but we also clearly see how straight their flight is, how they hit perfectly the targets he chose, and with style too.

But even if the preceding paragraphs seem to imply that the book's essence is in finishing the series, I must say that NO, while it's best read after having read the first five, it also is a great book in itself !

In the afterword (to read AFTER the book, but well worth reading!), Michael J. Sullivan mentions how he wrote this series as he wanted to read one : "Classical" medieval fantasy, light and entertaining, adult-level but not gritty. This one also found its target.

PS: adult level... but also quite readable by young adults, as there's no gore, profanity or hot scenes...

Oh, and I forgot :  5 stars

Première participation au Défi lire en anglais : I read in english.

Sunday, January 15, 2012

Trois liseuses comparées : Nook Classic, Cybook Odyssey, Sony PRS-T1

Sur un an, j'ai eu l'occasion de tester trois liseuses différentes :
La Nook Classic (pas Touch), mais avec un petit écran LCD touchable.
La Cybook Odyssey (touch) t
La Sony PRS-T1 (touch)

Du coup, je vais faire une petite comparaison largement subjective des trois, en utilisant comme référence ma Nook Touch, sur laquelle j'ai passé le plus de temps.

A noter que l'Odyssey a été testé dans les différentes versions successives de firmware jusque la 1481. Bookeen met à jour régulièrement le logiciel, (environ 1 fois par semaine) et les bugs relevés peuvent avoir été corrigés depuis.

Touch

La technologie du LCD dans la Nook Classic était bien pratique : un écran LCD "accessoire" permet de proposer une navigation assez intuitive, d'afficher les couvertures en couleur etc. Elle servait aussi de clavier. Par contre, elle était restreinte à une zone "hors écran", et proposait pour la sélection de mots pour le dictionnaire et les annotations un système de touches directionnelles (comme le Kindle actuel). Autre inconvénient de ce système : une consommation assez forte, réduisant l'autonomie assez fortement.

A l'opposé, les technologies complètement "touch" du Sony et Odyssey permettent un choix et un appui direct sur l'espace de lecture. Mais il y a tout de même une différence entre les deux : Il semblerait que le Sony ait une résolution de détection (finesse et précision) bien meilleure  que l'Odyssey. En lecture, cela n'a pas d'importance.

Affichage et Lecture

La Cybook Odyssey gagne haut la main sur celle-ci côté affichage : L'écran, même s'il est un peu plus foncé, est très lisible, la grande sélection de fontes et de tailles est un bonus très appréciable.
Par contre, à la lecture, un bug sur le bouton droit (permettant d'avancer) m'a vraiment enquiquiné. C'est sans doute ce bug qui m'a le plus poussé à passer de l'Odyssey au Sony. Il s'agissait d'un passage irrégulier mais fréquent (1-2 fois par jour ) aléatoire en mode avance-rapide. Rien de pire pour l'immersion dans la lecture. Je suppose que si vous utilisez le touch pour avancer, ce bug ne vous impactera pas. Il peut aussi s'agir d'un problème matériel.

La Sony est de ce point de vue là plus fiable : le bouton, bien que placé de manière moins pratique (surtout avec la couverture à loupiotte), est franc, et efficace. Par contre, des bugs concernant l'utilisation de polices "externes" et le faible nombre de tailles de celles proposées est un peu génant.

En fait, c'est presque la Nook Touch mon idéal, avec ses quatre boutons physiques (Un avance recul de chaque coté) et sans bugs de polices. Mais son écran ayant rendu l'ame ...

On peut noter toutefois un manque sur l'Odyssey : la fonction de recherche dans le texte !

Navigation dans la bibliothèque

Il y a des problèmes de lecture des couvertures sur la Sony, entre autre pour les livres ajoutés à partir de la carte SD.  Peut-etre que ça pourrait être corrigé en réexportant tout à partir de Calibre, pour lequel le plugin spécial de la Sony gère les couvertures et les collections.

La Cybook Odyssey était par certains points de vues la meilleure, en proposant la navigation par dossiers. Quel dommage que seul un répertoire soit utilisé comme base pour déterminer les "Livres" dans la liste des plus récemment lus.


Lecture de PDFs

Le meilleur (et de loin) c'est la Sony. Malgré les flashs, on peut assez facilement parcourir les pages et se replacer dedans. L'Odyssey et la Nook se révélaient trop inflexible quand au parcours dans les pages ou trop lentes. Par contre, les flashs sur la Sony sont assez déconcertants.

Annotations

La encore, la Sony s'en tire le mieux. Le clavier virtuel (moins pratique que celui de la Nook, mais plus que celui du Odyssey) permet la saisie facile des notes. La saisie des notes "dessinées" est plus accessoires, mais pourrait servir dans le futur. Elle propose aussi une vue "toutes les notes" au niveau d'un livre et permet une recherche dans ces notes.
Elle propose aussi un "export" des notes vers l'application PC, même si cette dernière est assez pourrave.

Autre + de la Sony : l'application de prises de notes, externes à des livres. Avec encore son option "tracé main levée".

Dictionnaires

Je pense avoir pas mal de vocabulaire en français, et n'utilise donc pas vraiment ce dictionnaire. De ce point de vue, le dico de l'Odyssey m'est presque inutile, alors que sa contrepartie anglaise me manquait terriblement (des beta seraient en cours pour d'autres langues sur l'Odyssey). Inversement, le manque de dico français, sur la Sony ou le Nook ne me gènent pas. Par contre, le touch affiche clairement sa supériorité, sur l'Odyssey ou le Sony.


Achats

Là c'est clair : Bonus points à l'Odyssey : l'accès aux achats par le Nook ne marchait pas (sauf bricoles de hautes voltige), du fait de la restriction géographique par B&N. La liseuse Sony pourrait marcher mais de base pas de site de vente (encore ?). Par contre, l'accès au magasin Virgin par la Cybook Odyssey fonctionne sans aucuns soucis.

Sideloading

Tout marche nickel, à la fois sur la Nook et la Sony. Par contre, gros problème d' USB capricieux sur l'Odyssey. Pour moi qui faits presque tous mes achats sur des sites non liés, c'était vraiment le second point majeur de soucis.

Internet

Seule liseuse possédant une navigation correcte : la Sony. La Nook ne fonctionnait quasiment pas, et c'est sans doute l'application de navigation qui montre le mieux les points faibles de la technologie Touch de l'Odyssey : trop imprécise, elle force à utiliser un zoom énorme pour pouvoir activer un lien avec précision. Bref, ici aussi, Sony vainqueur.

Root

Ca c'est un truc de geeks, c'est sur.
Pas vu grand chose sur l'Odyssey. Sur le Nook, il était possible de rooter et d'installer des applications android, mais la présence de l'écran double limitait l'installation de logiciels à ceux spécialement modifiés. Un seul justifiait réellement l'installation du Root : l'application de prise de notes et checklist.
Par contre, sur la Sony, c'est tout un monde qui s'ouvre. Je n'ai pas encore découvert toutes les applis, mais je crois pouvoir installer par exemple l'application du Kindle (Berk), ou utiliser des applications de lecture compatibles OPDS.
En attendant, avoir une calculatrice peut être pratique ;)

Prix !

Enfin, critère prix, (et hors promotion), il y a 20 euros de différence entre l'Odyssey et la Sony. De mon point de vue, et étant donné que je prends beaucoup de notes et que je veux pouvoir utiliser sereinement l'internet, que je n'ai pas d'intérêt pour le magasin Virgin de l'Odyssey, c'est finalement vite choisi. C'est donc bien la Sony qu'il me fallait. Une petite réserve cependant : si la Nook ne m'avait pas lâché lâchement, je lui serais sans aucun doutes resté fidèle, et n'aurait pas dépensé ces 150€ avant Noël.

Edit: 22/06/2012 : Une nouvelle version "révisée de l' Odyssey semble grandement améliorer les choses. Plus de bug USB, meilleur construction, meilleur bouton de marche/arrêt... J'ai d'excellent retours sur cette version. Alors si vous achetez une Odyssey, assurez-vous d'obtenir celle avec le bouton de marche-arrêt à "pression", pas celui à glissière.

Tuesday, January 10, 2012

Lecture Anglaise : Turing Evolved par David Kitson

J'ai découvert ce livre l'année dernière, en passant par le filtrage de Smashwords, en recherchant un ebook de SF, long, bien noté et gratuit (il est "Shareware"). Il était marqué par de nombreux (pour Smashwords) lecteurs avec 5 étoiles, même si la plupart notaient de nombreuses fautes.
Je l'ai lu alors, et l'ait trouvé TRES BON, même si effectivement, il nécessitait l'intervention d'un correcteur.

Aux environ de Noël,un an plus tard, David Kitson l'a re-publié , après une passe de correction "crowd-sourcée" afin de remédier à certaines des erreurs. C'est ainsi que je me suis retrouvé à le lire à nouveau, juste à temps pour le défi de MissBouquinaix, afin de vérifier si le diamant avait effectivement été sorti de sa gangue.




Alors, oui, il y a eu beaucoup de progrès, même si je pense que le livre a encore besoin de l'oeil d'un véritable correcteur. Il n'y a plus que quelques typos, mais l'auteur me semble faire des fautes de concordance des temps. Il semblerait aussi qu'il ait décidé de remplacer de nombreuses virgules manquantes par des "Then", et quelques autres fautes sont encore présentes dans le texte. Alors, même un très gros progrès a été fait sur le texte, il NECESSITE encore des corrections.

Je ne peux du coup pas vraiment commenter sur le style, après avoir été distrait par les nombreuses erreurs, mais peux tout de même commenter sur l'histoire, qui à elle presque seule justifie les 5 étoile qui je lui collerais à la fin de ma chronique.

Donc, ça parle de Jon Carlson, un ancien pilote militaire de "DEMON" (pensez robotech), renvoyé à la vie civile après une bisbille avec l'armée, et sa nouvelle vie de "Samaritain", à aider les gens à revenir de MINDSCAPE (le cybersepace). Ce pourrait être simple,  sans sa rencontre avec Rachel, une ANGEL cyborg, les rencontres avec ses anciens camarades d'unité, les secrets  techniques et militaires, et toutes les autres dangereuses surprises tout au long du livre.



Ici encore, je me trouve coincé, parce que je ne veux gâcher le plaisir de la découverte de qui que ce soit, mais je peux dire qu'il aborde quelques thèmes importants : conscience de soi, conscience (éthique), intelligence artificielle, amour, humanité, responsabilité... Bien que les reflexions autour de ces thèmes soient présnetes, le livre est loin d''être troàp introspectif, et les thèmes majeurs sont étroitement liés dans une action intense et une histoire d'amour.

Voilà un livre qui pourrait sans aucun doute servir de base à un de ces films à grand spectacle hollywoodiens, sans pour autant sacrifier le fond à la forme.


Alors, si vous voulez un livre complètement fini, parfaitement écrit et sans un seul défaut, celui-ci n'est pas pour vous. Par contre, pour peu que vous aimiez la SF, une fois immergé dedans, vous oublierez toutes ces petite imperfections et le prendrez pour ce qu'il est : une Grande histoire, bien digne de ces 5 étoiles !



Lu dans le cadre de ma première participation au Défi lire en anglais : I read in english.

Sunday, January 8, 2012

Lecture Anglaise : Turing Evolved by David Kitson

I found this book last year, through the Smashwords selection, by searching free (it's Shareware), long, well reviewed science-fiction. It indeed was marked by some readers with 5 stars, even though most of them mentionned typos.
I read it then, and found it WAY GOOD, even if it was indeed in dire need of an editor.

Around last Christmas, one year later, David Kitson re-published it, after a crowd-sourced editing pass was made to check and correct some of the typoes. Which is how I came to read it again this year, just in time for the "Lecture Anglaise" challenge, wanting to check if it really shined where it had previously been stuck in rust.



Well yes, much progress was made, even if I think it still needs a real editor's eye. There are only a few real typoes left, but the author seems --  to me French reader, so I may be mistaken, but don't think so -- to use incorrect tenses sometimes, using past simple where past perfect could be better, past simple instead of present ... David Kitson also seems to have chosen to replace the many missing commas with so much "then", and a few other errors are to be found on the rest of the text. So, while a great improvement was made, the book STILL needs an editor.

I can't either really comment on the style, having been distracted  from it by the previously mentionned errors. But I can still talk about the story, in itself granting this ebook the 5 stars I'll affix at the end of the review.

The story is about Jon Carlson, an ex-military "DEMON" pilot, returned to civilian life after prosecution, and his new life as a Samaritan, helping people come back from MINDSCAPE (cyberspace). All could be easy, except for his meeting Rachel, an ANGEL cyborg, and the many dangerous and thrilly surprises along the road.

Here again, I'm stuck, because I don't want to spoil anything, but I can talk about some major themes along the book : sentience, artificial intelligence, love and humanity, parenthood, conscience ...
While reflexion around them is present, it is far from beeing too introspective, and the major themes are entwined with heavy action and romance.

So, if you want a fully rounded, well written, well edited book, this one won't satisfy you. However, once you get immersed in it, you forget all these little imperfections, and take it for what it's worth : a GREAT story , well worth 5 stars !


Première participation au Défi lire en anglais : I read in english.

Wednesday, January 4, 2012

Doing the "I Read in English" french readers challenge

MissBouquinaix from the  "Blog des Livres qui Rêvent" launched  an English reading challenge for French readers !
Here is a challenge that I can't let escape, and one I'll attempt, and maybe win the gift for the seasoned reader (12 books in a year)



To spice a little bit more the challenge, I'll try and write for each of the 12 books a review (not necessary long), in both English, and French.
I'll also try, following-up on my previous post, try and review 12 books from 12 different authors, and of course NOT buy from Amazon.

Yes, I'm not playing this one safe...
So ... GO !

Un défi ? Lecture en Anglais, c'est parti !

MissBouquinaix du Blog des Livres qui Rêvent a lancé un défi de lecture anglophone !
Voilà un défi que je ne pouvais pas laisser échapper, et je me propose de le relever, et pourquoi pas de gagner le cadeau de l'anglophone chevronné !



Pour pimenter le jeu, je vais m'engager à écrire pour chacun des 12 livres une critique (pas nécessairement longue par contre), en français et en anglais.
Je vais également, en réponse à mon bilan précédent, essayer de chroniquer 12 livres d'auteurs différents, et bien entendu de ne pas acheter chez Amazon.

Là, ca commence à se compliquer !
C'est parti !!!

Tuesday, January 3, 2012

Looking back to last year's reading

OK, didn't want to make this academic exercise, but thought it wasn't fair for those who did, nor to the people mentioned here...

So, here you are:
Great books read : tons.
Shitty books read : Since I didn't pay much, tons of first chapters, but none to the end.
Great Twitter friends met : Some, but great ones.
Great Writers discovered : Some, but much more than without my ereader.

OK, last one I'll detail some (in no particular order except language):
[English]Andrea K Höst * (http://www.andreakhost.com/) Author of the YA SF Touchstone trilogy and of a few other also great (and more adult) Fantasy novels.

[English]Michael J. Sullivan (http://www.riyria.blogspot.com/) Author of the Riyria Revelations (Soone tra,nslated to French and sold by the great French Milady/Bragelonne publisher)

[English]Debora Geary (http://www.deborageary.com/), Author of the "Modern Witch" series

[English]Nathan Lowell * (http://solarclipper.com/ et http://www.lammaswood.com/) Author of Science Fiction (Solar Clipper) and Fantasy (Tanyth Fairport), who tell extraordinary stories of ordinary people (or the reverse).

[French]Jeff Balek * (http://jeffbalek.com/ ) The short and precise phrases virtusoso, mastering both humorous Comics (Le Plup),  SF (Le Waldganger), and litterary ebooks(Macadam Gonzo) ...

[French]Pauline Doudelet * (http://www.paumadou.com/) OK, I admit I prefer her short/diverting stories to her more profound ones. She knows it, and I hope she doesn't mind ;-) 

Authors with an * are available for now at the best retailers (no DRMs/no Amazon), but I loves the other ones too !

Please note that EVERY ones of these writers is (or has been) self-published (or pure-player published), that at least a third of them live from their Electronic Books writing, and that I would never have "discovered" them if not for ebooks.

I have a few candidates for this new year, we'll see where they take me...
I also fear that my deliberate choice to not buy from Amazon anymore will "cost" me too much in "non-discovery", that I'll miss too much, so my only e-reading resolution for this new year will be to stand by this decision !

Monday, January 2, 2012

Petit bilan lecture de l'année écoulée...

Bon, j'voulais pas l'écrire, et puis je me suis dit que ce n'était pas sympa pour tous ceux qui l'ont fait , ni pour les personnes concernées.

Alors voilà :
Super livres lus : Des tas
Super navets lus : Comme j'avais pas payé grand chose, beaucoup de premiers chapitres, mais aucun jusqu'au bout
Supers copains/copines Twitter rencontrés : Quelques uns, mais de vraies bonnes rencontres
Supers Auteurs Découverts : Quelques uns, mais beaucoup plus que sans liseuse.


Allez, celui là je le décortique un peu :

[Anglais]Andrea K Höst * (http://www.andreakhost.com/) auteur de la trilogie YA SF Touchstone, et de quelques autres très bons (et plus adultes) romans de Fantasy

[Anglais]Michael J. Sullivan (http://www.riyria.blogspot.com/) auteur de Riyria Revelation (bientôt traduit en Français et diffusé par Milady/Bragelonne)

[Anglais]Debora Geary (http://www.deborageary.com/), auteur de la série des Sorcières Modernes

[Anglais]Nathan Lowell * (http://solarclipper.com/ et http://www.lammaswood.com/) un auteur de SF (Solar Clipper) et Fantasy (Tanyth Fairport), qui raconte les aventures extraordinaires de gens ordinaires (ou le contraire).

Jeff Balek * (http://jeffbalek.com/ ) Un virtuose des phrases courtes et précises, auteur entre autre du Plup, du Waldganger, de Macadam Gonzo ...

Pauline Doudelet * (http://www.paumadou.com/) Allez, là j'avoue, j'accroche beaucoup plus à ses histoires courtes ou divertissantes qu'à ses oeuvres plus travaillées. Elle le sait, et j'espère qu'elle ne m'en veut pas ;)

Les auteurs marqués d'* sont dispo actuellement dans les meilleurs crèmeries (sans DRMs, sans Amazon), mais j'aime énormément les autres quand même !

A noter que TOUS ces auteurs sont (ou ont été) auto-publiés (ou pure-player publiés), qu'au moins un tiers d'entre eux vivent de leur plume grâce à la lecture numérique, et que je ne les aurais jamais découverts sans les ebooks !

J'ai quelques pistes pour cette année, on verra où elles me mèneront ;-)

J'ai peur que mon choix de me passer d'Amazon ne me "coute" trop en terme de non-découvertes l'année prochaine, qu'elle ne me privera trop, et ma seule résolution #lirenum pour l'année sera de rester fort et de m'en tenir à cette décision !

Le marquage, cet inconnu !

Bonne année ! Meilleurs voeux !

Bon, c'est dit, c'est fait, et c'était du fond du coeur, mais vous n'êtes pas là pour ça :-)


Dans mon précedent billet je parlais du marquage comme alternative aux DRMs, mais n'en disais pas grand chose, alors voici quelques détails sur ce que ce terme recouvre lorsqe j'en parle. A noter que d'autres appellent ce type de procédés des DRMs sociaux.

Pour moi, et dans CE contexte précis, le "Marquage" est une technique permettant en modifiant un contenu numérique, d'y apposer des informations non intrusives, relatives au circuit de vente, allant jusqu'à l'acte d'achat et au client, ces informations devant être de préférence non triviales à supprimer. Le but principal est pour le revendeur et/ou les ayant droits de lutter contre la "contrefaçon" ou la recopie à outrance.

On peut noter plusieurs caractéristiques :

Visibilité :
On peut soit rendre le marquage visible, soit invisible. La solution adoptée par Immateriel (qui est la plus courante sur le marché Français) est de rendre au moins en partie visible ce marquage, ce qui a au moins un avantage : il indique de façon claire à l'acquereur de bonne fois que l'"exemplaire qui lui a été confié" l'a été à titre personnel et non pas au profit d'une communauté indéterminée. Ce choix pour autant peut avoir des effets "nocifs" sur l'expérience de lecture, comme c'est le cas par exemple lorsque les indications visibles se retrouvent en début/fin de chaque chapitre, d'autant plus si elles nuisent à la mise en page.

Pour ma part, je serais pour une plus faible visibilité, sans doute restreinte au début et/ou à la fin du livre. Ceci n'empêchant pas, bien entendu, des marquages invisibles dans le corps du texte. Dans tous les cas, la partie visible aurait l'effet "dissuasif" escompté, alors que la partie invisible permettrait de retracer si nécessaire la source d'une "fuite".


Technique : 
Tous comme les DRMs, le marquage est faillible, c'est pour quoi j'indiquais que le but n'était pas nécessairement d'être inviolable, mais non trivial à supprimer. On peut noter toutefois plusieurs avantages sur les DRMs : S'ils sont non intrusifs, les "hackers" auront moins de motivation  à les cracker, ils seront donc sans doute plus pérennes dans le temps.
D'autre part, alors que les DRMs imposent au revendeur de fournir au lecteur la "clé" pour lire les fichiers (sinon, ceux-ci sont tout simplement illisibles), rien n'impose au revendeur de livres "marqués" de signifier une clé au lecteur, ce qui "renforce" donc sa position.


Problèmes en cas de divulgation non intentionnelle:
C'est ici, selon moi, le gros point faible du marquage : en cas de diffusion non intentionnelle ou mal contrôlée, le lecteur peut être mis en cause pour des faits qui ne sont pas de sa responsabilité directe. Par exemple, si j'oublie ma liseuse dans le métro, mon premier réflexe ne sera pas forcément d'aller le déclarer comme perdu, alors que ce serait ma seule preuve de bonne fois en cas de diffusion des livres qui s'y trouvent par les "acquereurs" de celle-ci.


Pas chez les "mamouths" de la distribution:
Et oui, comme je le disais dans le billet précédent, ces mesures de "protection" ne sont disponibles que chez les "petits" e-libraires (+ Virgin/Bookeen) ... Alors si vous les préférez aux DRMs, soutenez les petits, et réclamez les aux gros !!

Et vous, alors qu'en pensez vous ?

PS : Editeurs qui publiez "marqué" chez Immateriel, ne serait-il pas envisageable que vous leur demandiez un marquage moins "intrusif" que celui qui se fait chaque chapitre ? Je crois que les livres Bragelonne sont marqués moins visiblement, et c'est nettement plus agréable !