Welcome to the E-Reading and RayTracing Blog. This blog covers my reactions, thoughts and discoveries about my two hobbies (Science Fiction Reading, and Real-Time Ray-Tracing), but may also possibly contain my ramblings on other subjects ... Posts may be in French or English, depending on the content...
Thursday, September 11, 2014
Presque Précis de la rémunération des auteurs KDP chez Amazon
Les auteurs KDP ont trois choix distinct pour chacun de leur livre, et peuvent en changer tout au long de sa publication, avec quelques restrictions pour Select.
- Option 35% de revenus (sans conditions)
- Option 70% de revenus - frais de transmission. Ces frais de transmission sont calculés en fonction de la taille du fichier du livre numérique. Pour certains livres (nombreuses images par exemple), les frais de transmissions peuvent correspondre à + de 35 % du prix de vente, auquel cas, la première solution s'impose. L'option 70% n'est autorisée que pour des prix compris entre 2.99$ et 9.99$ (je ne sais plus combien en €) Certains pays sont exclus de cette option 70% (Brésil, Japon, Inde et Mexique)
- Option Select : (Par durée de 3 mois minimum, reconduite tacitement) En échange d'une exclusivité Amazon sur la période, le programme enregistre le livre dans Kindle Lending Library (et aux US dans Kindle Unlimited), et l'auteur peut rendre gratuit son livre pendant 5 jours de son choix sur la période. Si le prix correspond à l'option 70% de revenus, c'est cette option qui est appliquée (y compris au Brésil, Japon, Inde et Mexique). Sinon, la 35%.
Par ailleurs, Kindle propose deux systèmes de "prêt" auxquels sont automatiquement inscrits les livres "Select" : KLL et (pour l'instant aux US, KU).
Dans les deux cas, il s'agit de services payants où le client peut accéder à un exemplaire du livre.
KLL est accessible pour un "prêt" chaque mois aux clients ayant souscrit à l'offre Premium. C'est un petit cadeau bonus à ces clients. L'avantage aux auteurs est que les clients "Premium" peuvent découvrir "gratuitement" un livre (et donc un auteur), sans aucun risque financier. Diminution de la barrière à la découverte, bonus pour les auteurs indépendants. Chaque livre ainsi emprunté compte comme un "prêt" dans la cagnotte, quel que soit l'avancement de la lecture de celui-ci.
KU est une offre différente, et s'adresse vraiment au public des lecteurs (pas forcément GROS lecteurs d'ailleurs). Les adhérents au service peuvent obtenir simultanément un exemplaire de 10 livres de leur choix de l'offre KU. Une fois ce seuil de 10 livres atteint, il leur faut "rendre" un des livres avant d'en obtenir un autre. Pour les auteurs KDP Select, un prêt ne compte pour la rémunération que si 10% du livre au moins ont été lus.
KLL (et KU) dispose d'une cagnotte mensuelle permettant de compenser les auteurs pour chaque prêt de cette période. Le montant de la compensation "unitaire" de chaque prêt est calculé en divisant le montant de la cagnotte par le nombre de prêts. Le montant de cette compensation est donc indépendant du prix de vente fixé par l'auteur.
A supposer un livre vendu 9$ (donnant lieu à une rémunération de 6.3$) et une compensation unitaire de 2$, un prêt remplaçant une vente représenterait un manque à gagner de 4.3$. Mais à l'opposé, si le livre était vendu à .99$ (donc .35$ de rémunération à 35%) ce serait un gain net de 1.65$.
Pour un livre vendu à 2.99$ (2$ de revenus), c'est neutre pour l'auteur.
Les auteurs peuvent retirer (au bout de 3 mois) leurs livres du programme Select (par ailleurs reconduit tacitement), et si la rémunération individuelle de chaque prêt venait à diminuer trop fortement, ils seraient nombreux à le quitter (et donc appauvrir l'offre). C'est sans doute pour celà d'ailleurs qu'Amazon abonde quasi systématiquement la cagnotte pour rester autour des 1.8-2.3 $
Quitter Select ne voulant pas par ailleur dire quitter les 70% de revenus ( moins frais de ports) sur chaque vente, mais retirer les livres de ces offres de prêt. Si les lecteurs migrent massivement à KU, ça deviendra problématique pour les auteurs. C'est clair. Mais pas beaucoup plus que si Amazon décidait aujourd'hui de baisser de 70% à 50% (par exemple)...
Il est sans doute plus sage que les auteurs refusent Select et diversifient leur canaux de vente (ce que certains font, heureusement). Malheureusement, les autres canaux sont loin d'égaler Amazon sur la quasi-totalité des critères...
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Il est d'ailleurs intéressant de noter qu'aux USA au début Amazon était ultra majoritaire. En France, et alors qu'on est toujours dans un marché de l'autoédition embryonnaire, il semblerait qu'Apple (surtout) et Kobo (un peu) représentent déjà une part honorable des ventes.
ReplyDeleteCe qui diminue effectivement encore plus l'intérêt de Select (d'autant que la nouvelle possibilité de précommande est apparemment très peu pratique pour les nouveaux auteurs)
Eric Garand
D'après Nicolas Cartelet, il ne faut pas non plus oublier Google Play, qui a également une part importante.
Deletehttp://leschosesdites.wordpress.com/2014/09/12/google-play-un-e-libraire-comme-les-autres/
4 acteurs majeurs (et majoritairement d'origine nord-américaine). et pleins de petits distributeurs qui se répartissent les "miettes".
À ajouter aux infos, le fait qu'Amazon a une clause "d'alignement", qui lui permet de baisser le prix s'il existe moins cher ailleurs… Cet pratique a un avantage pour les auto-édité : elle permet de voir son livre gratuit sans s'inscrire dans KDP select (à condition de le vendre sur une autre plateofrme)
ReplyDeleteA l'opposé, j'ai vu certains auteurs impactés par cette pratique : La plupart des e-libraires se réservent aussi le droit de faire bénéficier des livres de "promotions" avec entre autre une baisse de prix de vente. L'auteur est alors rémunéré sur la base du prix qu'il avait demandé initialement, et non sur celle du prix promotionnel.
DeleteC'est parfait... sauf quand ce libraire ne fait qu'une faible portion du CA de l'auteur : lorsque Amazon (par exemple) s'aligne sur le prix constaté ailleurs, il ne paie l'auteur que sur la base du prix réduit.
Pour certains auteurs, une BIEN MAUVAISE surprise, qui en a poussé certains à se tourner vers un revendeur unique.