Photo (c) de l'auteur sur sa page. |
Son "Manuel d'écriture et de survie" déjà, constat romancé et militant de la réalité du métier d'écrivain, qui m'a ravi, moi qui suis curieux de l'envers du décor (au cas où vous ne l'auriez pas déjà remarqué).
"L'apiculture selon Samuel Beckett", rencontre d'un étudiant avec l'auteur, et encore une fois une étude sur l'écrivain. Cette fois plus sur le rapport entre l'auteur et ses œuvres.
J'ai lu également "La nuit a dévoré le monde" écrit sous le pseudo de Pit Agarmen, livre où le narrateur se retrouve seul au monde, Robinson Crusoë dans un immeuble au milieu d'une ville infestée de zombies.
Et enfin hier (après des semaines puis heures impatientes), "Je suis un dragon", l'histoire violente d'une fillette sur-humaine qui n'aspire qu'à la normalité que lui refusent ses pouvoir et l'humanité. Le parcours initiatique d'une fillette pas assez --croit-elle-- comme les autres, qui veut trouver sa place dans une société qui veut lui en donner une toute autre...
Je ne vais pas rentrer dans les détails de l'un ou l'autre des livres, mais en retirer quelques traits communs : un regard tendre et distant vers l'humanité, marginal sans être asocial, une écriture accessible, fine et subtile. Le tout relevé d'une critique militante de la société...
Je ne suis pas critique littéraire, vous le constatez sans doute à la lecture de chaque billet de mon blog, mais ça ne m'empêche pas de noter les livres sur mon étoilomètre, où ces quatre là obtiennent la note maximale de 5 étoiles. Et leur auteur Martin Page également, évidemment.
MAJ: Noter que Martin fait spécialement attention à demander (par contrat) à ses éditeurs l'usage de marquage sur ses livres plutôt que des DRM. Ce n'est évidemment pas toujours respecté par les e-libraires, mais c'est un effort que je salue, pour lui pour son insistance, mais également pour l'éditeur qui accepte...
Si vous cherchez où l'acheter sans DRM, j'ai trouvé Feedbooks (lien vers "Je suis un Dragon").
MAJ-de la MAJ précédente (5/01/2015): Renseignements pris, le marquage n'est pas demandé par Martin, qui préfèrerait un fichier "nu", mais il s'agit du compromis obtenu avec l'éditeur, qui aurait préféré des DRM.
Dans le cas présent, on voit qu'il s'agit bien d'une négociation qui a eu lieu. Mais qui met en contradiction l'idée selon laquelle les DRM seraient demandés par l'auteur, et qu'il ne s'agirait pas d'un choix d'éditeur...
Maj de ma Maj de la Maj : le Responsable des développements numériques des marques Robert Laffont précise : l'intégralité du catalogue français des marques Laffont est sous watermark et non DRM.
No comments:
Post a Comment