Ma copine ReadingMarmotte a lancé un nouveau défi : Des Pavés sur la Plage. A la suite de ce premier défi de lecture en anglais, je me suis rendu compte que j'aimais bien cete "discipline" de chronique des livres lus, et du coup, je me suis inscrit en vitesse !
En voici la présentation :
" Il s’agit d'un mini-challenge estival, qui consistera, comme l’indique son titre, à profiter des vacances ou des soirées ensoleillées pour lire des pavés, tous genres confondus, avec ou sans plage Une bonne occasion de vider notre PAL de toutes ces “briques” qui nous font envie, mais qu’on n’ose pas entamer, de terminer ou d’avancer nos séries en cours, ou encore d’en commencer de nouvelles…
Pour définir si un livre rentre dans le challenge, voici quelques indications (arbitraire, certes, mais je fais ce que je peux^^).
Un pavé, c’est:- en grand format, un livre qui dépasse les 350 pages
- en format poche, un livre qui dépasse les 500 pages
Bon, on n’est évidemment pas à une dizaine de pages près, tout dépend de l’édition, de la mise en page, de la taille des caractères, etc…
Dans le cas où vous liriez des séries, des trilogies, ou d’autres choses en -ies, et si un tome en lui-même n’est pas un “pavé”, vous pouvez considérer une duologie (???) ou une trilogie comme un “pavé”, et un groupe de tomes (par exemple 2 ou 3) d’une série plus longue comme un autre “pavé”. Vous pouvez chroniquer ces livres ensemble ou séparément, comme vous voulez, je laisse tout ça à votre libre appréciation, je ne m’amuserais pas à compter le nombre de pages que vous avez lu
Voilà, j’espère que c’est à peu près clair, si ça ne l’est pas, n’hésitez pas à poser des questions!
Voici les dates du challenge!
- Inscriptions (
obligatoirement
à la suite de cet article ou, si problème avec wordpress, par mp) jusqu’au 31 mai
- Début du challenge le 1er juin (pour les participants à Fantasy sous un Chêne, bien sûr, les deux sont cumulables, mais je tiens à rappeler que le challenge Fantasy se termine le 21 juin^^)
- Fin du challenge le 21 septembre! "
A priori, je ne devrais pas avoir de soucis à trouver quelques pavés. Juste qu'ils ne sont pas forcément dans ma Pile A Lire :
J'ai démarré la série "Starbridge" par A.C. Crispin, et je pense sans soucis que l'ensemble se qualifiera comme Pavé.
Je me referais peut-être les re-lectures des séries "Touchstone" (Andrea K Höst) et "A Modern Witch" (Debora Geary) en même temps que ma mère s'en fait une première lecture. Et sinon, je vais trouver de quoi alimenter ma PAL en Pavés.
Tiens, et puis j'vais aussi sans doute me tenter les livres du Magicien d'Oz
Allez, à l'attaque ! (enfin, j'attaquerais officiellement le 1er Juin bien entendu). D'ici là, peut-être l'occasion de remplir cette PAL !
Welcome to the E-Reading and RayTracing Blog. This blog covers my reactions, thoughts and discoveries about my two hobbies (Science Fiction Reading, and Real-Time Ray-Tracing), but may also possibly contain my ramblings on other subjects ... Posts may be in French or English, depending on the content...
Monday, May 28, 2012
Sunday, May 27, 2012
Lecture anglaise : Wool par Hugh Howey
Participation au Défi lire en anglais : I read in english.
Reviewed for the "I read in english" challenge
De ce que j'en sais, Wool a commencé par une histoire courte qui, après avoir eu du succès sur le Kindle Store, a été complétée par quelques suites. Le livre que je chronique ici est la version "Omnibus edition", qui contient (pour l'instant ?) 5 histoires, dont la longueur varie de courte à nouvelle.
Wool était il y a encore peu de temps en exclusivité chez Amazon, dans le programme Select, mais l'auteur a décidé de ne pas continuer, et il est maintenant disponible chez B&N, Apple et Amazon.
Hugh m'a aussi dit qu'il espérait aussi ajouter un canal de vente "direct" s'il en trouvait le temps, mais il me semble qu'il est "assez" occuppé en ce moment, entre la vente de ses droits à un éditeur anglais, à des producteurs de films, et un déménagement. En attendant, et comme je n'apprécie pas vraiment ces revendeurs, je ne donnerais pas de lien direct, mais s'ils ne VOUS dérangent pas, je vous conseille vraiment de tester ce livre.
Bon, attaquons le livre en lui-même.
Wool est une dystopie, dans un futur post-apocalyptique indéterminé. Les gens vivent dans un "Silo" souterrain, et ont développé leur propre culture sombre et oppressante, que nous découvrons au long des 5 livres. Encore une fois dans la chronique, je vais éviter de rentrer dans les détails afin de ne pas gâcher la lecture, mais laissez moi vous dire quelque chose que vous découvrirez de toute façon assez rapidement : l'auteur n'a pas peur de tuer ses personnages, même bien connus. Ceci participe bien sûr à la tension et pression de l'histoire, tenant le lecteur en haleine.
Concernant les personnages, le casting va du moche au méchant, au fou. Vous trouverez tout ceux auxquels vous vous attendrez dans cette Arche de Noé, à l'exception de Dieu, oublié depuis des centaines d'années. Chacun est aussi tranchant qu'une lame, celle d'un couteau bouffé par la mer, aussi rouillé et prêt à casser, tout en restant ayant conservé sa dangerosité.
Malgré cette atmosphère sombre et oppressante, le suspense m'a donné envie de continuer dans le livre, toujours à la découverte d'autres aspects de ce monde auto-contenu, et de ce qu'il se passe ensuite.
Dans l'ensemble, une lecture vraiment excellente, bien digne de 4 étoiles et demi.
Si vous n'avez pas peur de rentrer dans les recoins sombres d'une dystopie postabocalyptique dans un futur proche pas si improbable, je vous le recommande vraiment.
Et s'il vous plait, envisagez de l'acheter ailleurs que chez Amazon, afin de supporter l'auteur dans sa décision de délaisser l'exclusivité.
Edit : J'ai oublié de préciser que l'auteur me l'avait envoyé gracieusement.
Wednesday, May 23, 2012
Lecture : Pan-Amerikan Rally par Spike Bonham-Carter
Décidément, malgré quelques (une juste là) "mauvaises surprises", j'aime BEAUCOUP ce que fait le Morse (le Studio Walrus). Après avoir lu trois des "Rendez-vous au 14", j'ai vu ce billet, annonçant le rachat d'un fond de manuscrits de livres "Pulp" et la sortie traduite de deux premiers, et j'ai craqué et acheté Pan-Amerikan Rally.
C'est quoi ce livre ? Je ne sais à vrai dire toujours pas.
Mais je peux vous dire que c'est cru, brut, brutal, sauvage, viril, gore... De l'outrance, complètement assumée, mais pourtant pas complètement gratuite. Si l'ambiance en avait été plus calme, je l'aurais classée parmi les dystopies, avec cette critique ouverte des systèmes et cette anticipation des dérives de ceux-ci.
Mais non, c'est trop ouvertement violent pour rentrer dans ce moule.
Je ne connais pas le livre original, mais ici, très clairement, le travail (détaillé dans un making-of) de mise en page numérique a vraiment été réglé aux petits oignons (et avec succès) pour donner toute sa dimension la plus Pulp-esque au texte. Je ne parlerais pas d'écrin, après tout on n'en n'a jamais vu pour un morceau de barbaque, mais oui, de mise en valeur...
De là à dire que c'est de la grande littérature, ou que ce texte restera dans les annales, que je le relirais tous les jours, non, certainement pas, mais une réussite, oui, en tous points, qui mérite pour moi 5 étoiles.
C'est quoi ce livre ? Je ne sais à vrai dire toujours pas.
Mais je peux vous dire que c'est cru, brut, brutal, sauvage, viril, gore... De l'outrance, complètement assumée, mais pourtant pas complètement gratuite. Si l'ambiance en avait été plus calme, je l'aurais classée parmi les dystopies, avec cette critique ouverte des systèmes et cette anticipation des dérives de ceux-ci.
Mais non, c'est trop ouvertement violent pour rentrer dans ce moule.
Je ne connais pas le livre original, mais ici, très clairement, le travail (détaillé dans un making-of) de mise en page numérique a vraiment été réglé aux petits oignons (et avec succès) pour donner toute sa dimension la plus Pulp-esque au texte. Je ne parlerais pas d'écrin, après tout on n'en n'a jamais vu pour un morceau de barbaque, mais oui, de mise en valeur...
De là à dire que c'est de la grande littérature, ou que ce texte restera dans les annales, que je le relirais tous les jours, non, certainement pas, mais une réussite, oui, en tous points, qui mérite pour moi 5 étoiles.
The Ninja Apprentice by Jon F. Merz
I've had my "Ninja" time, when I liked all Ninja things, especially shuriken and other . However, I didn't know that there were still Ninjutsu practitioners, until I found out John F. Merz. From his web-page, he's a 5th level black-belt practitioner.
I've already read a few of his "Lawson" vampire stories, which I would have rated 3.5 - 4 stars, had I taken the time to do so. So now that he's published a YA Ninja story: "The Ninja Apprentice", and since it's only available at B&N and Amazon (both places where I won't buy), I asked him if he had a an alternative selling location. He very kindly sent me the book for free.
(Straight copy of the book's blurb) "Fourteen-year-old Jimmy Dolan has been shuffling from orphanage to orphanage since the sudden death of his parents, lost, and confused with a voice speaking in his head, until he is adopted by his "Aunt" V and thrown into a world where he must learn to fight to survive.
On the run from an evil industrialist known as Kotogawa and his band of assassins, Jimmy flees the United States and heads to Japan where he learns that he is the last inheritor of a ninja family lineage. Tasked with finding nine sacred relics stolen from his family, Jimmy must learn the ways of the ancient Matsuda-ryu ninja warriors, recover the relics and battle against Kotogawa, whose hatred for Jimmy's family runs back hundreds of years.
Only then will Jimmy be able to reclaim the honor of the Matsuda-ryu Ninja and become the head of his family. "
OK, I'll go straight to the point : the book was FUN, with plenty of action, some "teenager's romance", wonders and discovery... and a few chunks of Ninja techniques added to the mix. Easy to read, no great questions or interrogations, male young adults are clearly it's target, and the book hits it perfectly.
The actions scene are all quite detailed, with of course some martial arts involved, and even if I find them a little bit too frequent, I'm sure it'll please all the younger readers.
If that were not sufficient, the author has started a website which seems promising, if quite empty for the moment, with some space for demonstration videos.
If I were a YA, I'd definitely rate it 5 stars, but I'm not anymore, so 4 stars will prove to be sufficient. I'll most probably also read the follow-ups (if I can them legally and not from Amazon too).
I've already read a few of his "Lawson" vampire stories, which I would have rated 3.5 - 4 stars, had I taken the time to do so. So now that he's published a YA Ninja story: "The Ninja Apprentice", and since it's only available at B&N and Amazon (both places where I won't buy), I asked him if he had a an alternative selling location. He very kindly sent me the book for free.
(Straight copy of the book's blurb) "Fourteen-year-old Jimmy Dolan has been shuffling from orphanage to orphanage since the sudden death of his parents, lost, and confused with a voice speaking in his head, until he is adopted by his "Aunt" V and thrown into a world where he must learn to fight to survive.
On the run from an evil industrialist known as Kotogawa and his band of assassins, Jimmy flees the United States and heads to Japan where he learns that he is the last inheritor of a ninja family lineage. Tasked with finding nine sacred relics stolen from his family, Jimmy must learn the ways of the ancient Matsuda-ryu ninja warriors, recover the relics and battle against Kotogawa, whose hatred for Jimmy's family runs back hundreds of years.
Only then will Jimmy be able to reclaim the honor of the Matsuda-ryu Ninja and become the head of his family. "
OK, I'll go straight to the point : the book was FUN, with plenty of action, some "teenager's romance", wonders and discovery... and a few chunks of Ninja techniques added to the mix. Easy to read, no great questions or interrogations, male young adults are clearly it's target, and the book hits it perfectly.
The actions scene are all quite detailed, with of course some martial arts involved, and even if I find them a little bit too frequent, I'm sure it'll please all the younger readers.
If that were not sufficient, the author has started a website which seems promising, if quite empty for the moment, with some space for demonstration videos.
If I were a YA, I'd definitely rate it 5 stars, but I'm not anymore, so 4 stars will prove to be sufficient. I'll most probably also read the follow-ups (if I can them legally and not from Amazon too).
Sunday, May 20, 2012
Epub Lightweight Content Protection : Can anyone tell me why it would be a good idea ?
Coming back from a tiring, but great family quality time 3 days stay in London, I just found out about EPUB Lightweight Content Protection, a proposal made to IDPF (holders of the EPUB specifications) by GiantSteps Media Techlology Strategies.
I'll let you read the proposal, before trying an explain a few of my objections to such a "DRM" scheme.
Basically, LCP (Lightweight Content Protection) is a "protection scheme" that sits on an intermediate level between watermarks and full scale DRMs. It has the retailer decide on a password, for each file, (or letting the user choose a password, but that's at HIS discretion), and using this password as seed of the key to encrypt the file.
I must admit that it has a few good sides : server-less and device agnostic/independent, it does stand a little bit better the test of time, no longer depending on software/hardware vendors for continuing access to content. It should also cost less on infrastructure and runtime service for distribution, disminishing the retailer's cost of DRM solutions.
However, from my point of view, here does the list stop. Let's start with drawbacks.
First, it's DRMs. The scheme is specifically designed to "take advantage of anticircumvention law, which is enacted in many countries including signatories to the Anti-Counterfeiting Trade Agreement (ACTA)." So, it penalizes customers who would want to bypass it to use their rights and license according to their needs.
Secondly, Password management :
When buying from multiple retailers, the reader will have to remember multiple passwords, even more so if a retailer does not use the same password for distinct files. Additionally, it is proposed to ease the user's reading by having the devices "store" the key so that the user doesn't have to memorize the password. In that case, if he forgets the key (more likely since may not even have to type it once), he won't be able to transfer it to even one other device ! The file will be effectively locked to that single device !
Third : Paying : "The resulting EPUB LCP specifications, implementation, and related information would likely be published under licensing regimes. That is, content distributors and reading system suppliers would need to execute separate agreements with IDPF to obtain permission to use EPUB LCP and access to the specifications and reference implementation(s). Use of the technology would be expected to be charged on a cost recovery basis."
That one I find SO great !! I may be having a quite tortured mind, but here, the reading part of my cortex translates it to : "See, there is that Pesky Adobe DRM, which costs all a lot of money, without sharing anything with you ! But if you replaced them with US, you'd get part of the money..."
What of Open Source implementations ? Nope.
Fourth : Effect : None : even if widespread, "one step cracks", which are THE proposal's targets will keep on, maybe hiding under some other applications, or more likely integrating in them...
So NOPE, that's not one I'll put my approval stamp on.
If you have objections, either to what I wrote, or other points in the proposal, this post's comments seem a good place to put them ;)
I'll let you read the proposal, before trying an explain a few of my objections to such a "DRM" scheme.
Basically, LCP (Lightweight Content Protection) is a "protection scheme" that sits on an intermediate level between watermarks and full scale DRMs. It has the retailer decide on a password, for each file, (or letting the user choose a password, but that's at HIS discretion), and using this password as seed of the key to encrypt the file.
I must admit that it has a few good sides : server-less and device agnostic/independent, it does stand a little bit better the test of time, no longer depending on software/hardware vendors for continuing access to content. It should also cost less on infrastructure and runtime service for distribution, disminishing the retailer's cost of DRM solutions.
However, from my point of view, here does the list stop. Let's start with drawbacks.
First, it's DRMs. The scheme is specifically designed to "take advantage of anticircumvention law, which is enacted in many countries including signatories to the Anti-Counterfeiting Trade Agreement (ACTA)." So, it penalizes customers who would want to bypass it to use their rights and license according to their needs.
Secondly, Password management :
When buying from multiple retailers, the reader will have to remember multiple passwords, even more so if a retailer does not use the same password for distinct files. Additionally, it is proposed to ease the user's reading by having the devices "store" the key so that the user doesn't have to memorize the password. In that case, if he forgets the key (more likely since may not even have to type it once), he won't be able to transfer it to even one other device ! The file will be effectively locked to that single device !
Third : Paying : "The resulting EPUB LCP specifications, implementation, and related information would likely be published under licensing regimes. That is, content distributors and reading system suppliers would need to execute separate agreements with IDPF to obtain permission to use EPUB LCP and access to the specifications and reference implementation(s). Use of the technology would be expected to be charged on a cost recovery basis."
That one I find SO great !! I may be having a quite tortured mind, but here, the reading part of my cortex translates it to : "See, there is that Pesky Adobe DRM, which costs all a lot of money, without sharing anything with you ! But if you replaced them with US, you'd get part of the money..."
What of Open Source implementations ? Nope.
Fourth : Effect : None : even if widespread, "one step cracks", which are THE proposal's targets will keep on, maybe hiding under some other applications, or more likely integrating in them...
So NOPE, that's not one I'll put my approval stamp on.
If you have objections, either to what I wrote, or other points in the proposal, this post's comments seem a good place to put them ;)
Tuesday, May 15, 2012
Le Vaisseau du temps par Cyril Amourette
Il n'y a pas longtemps, on m'a fait remarqué, à raison, qu'il serait aussi important de chroniquer également les livres que j'aime moins, et dans le fond, je suis plutôt d'accord. De fait, sur le principe même, une note ne sert pas à grand chose si l'on s'interdit de donner des valeurs basses.
Mais à vrai dire, pour le coup, je ne m'attendais pas à ce que ce soit ce livre qui ouvrirait la danse...
Suite à ma très bonne expérience avec les deux Livres Dont Vous Etes le Heros chez Walrus, dans la collection "Rendez-Vous au 14", c'est en toute confiance que j'ai acheté "Le Vaisseau du Temps", par Cyril Amourette.. Il faut le dire, et c'est un point sur lequel je ne suis absolument pas surpris, la réalisation est parfaite: Couverture, formatage, liens, illustrations, "titres de parties" etc. ça marche nickel. (accent allemand) Walrus Kwalität.
Ce livre est en fait la preuve (s'il en était besoin) que même si la réalisation se doit d'être exemplaire, elle n'est finalement que l'écrin dans lequel se présente le texte. Et si le texte ne plait pas...
Bon, vous le savez, j'aime la SF et le fantastique. Et ben là, j'ai eu du soucis sur les deux aspects du livre, avec un style un peu trop "spartiate" et sec à mon gout, ainsi que la "technique de narration LDVELH, qui m'a laissé l'impression d'être non seulement guidé sur un parcourt, mais presque attaché à des rails. Là ou Neil Jomunsi réussissait à emballer ses aventures dans une fluidité parfaite, ce que Cyrill Amourette a fait dans Le Vaisseau du Temps, c'est me mettre sur un rail qui m'emmène à l'abattoir.
A vrai dire, c'est peut-être un parti-pris de l'auteur, une intention manifeste visant justement à donner cette impression, auquel cas c'est parfaitement réussi. Pour autant, et c'est là mon gout personnel qui parle, ça ne m'a pas accroché plus que ça. A ma première mort, relativement tôt dans le livre, j'ai hésité à revenir au paragraphe suivant. Un peu plus tard, je l'ai repris et ai avancé un peu...
Mais non, décidément, ça n'est pas passé. Je sais pertinemment que je ne suis pas arrivé à la fin, mais je pense pouvoir dire sans "trop" tricher qu'étant mort au moins quelques fois je peux considérer avoir "lu" le livre.
Quatre étoiles largement pour la réalisation, mais c'est avec un peu de regrets,que je mets deux étoiles toutes justes à ce livre.
Mais à vrai dire, pour le coup, je ne m'attendais pas à ce que ce soit ce livre qui ouvrirait la danse...
Suite à ma très bonne expérience avec les deux Livres Dont Vous Etes le Heros chez Walrus, dans la collection "Rendez-Vous au 14", c'est en toute confiance que j'ai acheté "Le Vaisseau du Temps", par Cyril Amourette.. Il faut le dire, et c'est un point sur lequel je ne suis absolument pas surpris, la réalisation est parfaite: Couverture, formatage, liens, illustrations, "titres de parties" etc. ça marche nickel. (accent allemand) Walrus Kwalität.
Ce livre est en fait la preuve (s'il en était besoin) que même si la réalisation se doit d'être exemplaire, elle n'est finalement que l'écrin dans lequel se présente le texte. Et si le texte ne plait pas...
Bon, vous le savez, j'aime la SF et le fantastique. Et ben là, j'ai eu du soucis sur les deux aspects du livre, avec un style un peu trop "spartiate" et sec à mon gout, ainsi que la "technique de narration LDVELH, qui m'a laissé l'impression d'être non seulement guidé sur un parcourt, mais presque attaché à des rails. Là ou Neil Jomunsi réussissait à emballer ses aventures dans une fluidité parfaite, ce que Cyrill Amourette a fait dans Le Vaisseau du Temps, c'est me mettre sur un rail qui m'emmène à l'abattoir.
A vrai dire, c'est peut-être un parti-pris de l'auteur, une intention manifeste visant justement à donner cette impression, auquel cas c'est parfaitement réussi. Pour autant, et c'est là mon gout personnel qui parle, ça ne m'a pas accroché plus que ça. A ma première mort, relativement tôt dans le livre, j'ai hésité à revenir au paragraphe suivant. Un peu plus tard, je l'ai repris et ai avancé un peu...
Mais non, décidément, ça n'est pas passé. Je sais pertinemment que je ne suis pas arrivé à la fin, mais je pense pouvoir dire sans "trop" tricher qu'étant mort au moins quelques fois je peux considérer avoir "lu" le livre.
Quatre étoiles largement pour la réalisation, mais c'est avec un peu de regrets,que je mets deux étoiles toutes justes à ce livre.
Sunday, May 13, 2012
Wool porté au Cinéma par Ridley Scott ?
En France, l'auto-publication n'est pas encore connue, ou alors cachée pudiquement sous le même chapeau que l'édition à compte d'auteur. Aux USA, ce temps est passé (un peu) puisque certains auteurs auto-publiés se sont vus invités par des maisons d'édition à intégrer leur catalogue (Michael Sullivan, Amanda Hocking par exemple).
Et bien une nouvelle étape est passée... Vous vous souvenez de Wool ? Ce livre de SF/dystopie dont j'ai fait la chronique il y a quelques jours ? Et bien Scott Free (Ridley et Tony Scott) en ont acquis les droits d'adaptation cinématographique pour la Fox ... http://www.deadline.com/2012/05/20th-century-fox-spins-wool-for-scott-free-and-film-rites/
Si ça le phénomène traverse l'Atlantique, peut-on s'attendre au Waldganger au cinéma aussi ?
Et bien une nouvelle étape est passée... Vous vous souvenez de Wool ? Ce livre de SF/dystopie dont j'ai fait la chronique il y a quelques jours ? Et bien Scott Free (Ridley et Tony Scott) en ont acquis les droits d'adaptation cinématographique pour la Fox ... http://www.deadline.com/2012/05/20th-century-fox-spins-wool-for-scott-free-and-film-rites/
Si ça le phénomène traverse l'Atlantique, peut-on s'attendre au Waldganger au cinéma aussi ?
Thursday, May 10, 2012
Réveil !
Allez les gars, il est temps de se réveiller ! Le temps change, c'est le printemps, les jours se rallongent, il est temps de sortir de l'hibernation maintenant !
Une petite indication de ce qui a changé pendant l'hiver ? Le livre numérique est enfin arrivé dans les chaumières, déposé au pied des cheminées par un père noël un peu spécial : Amazon.
Oui, je sais, je suis de mauvaise foi, les ebooks étaient déjà là l'année dernière, et même moi, comparé à d'autre, avec mes deux petites années d'expérience je suis loin d'être un précurseur en la matière. Mais il faut le dire clairement, de mon point de vue, c'est bien Amazon qui a déclenché en décembre l'ouverture du marché en France.
Avant leur bras de fer serré avec les gros éditeurs, ceux-ci ne mettaient à disposition que le minimum (voir moins) en numérique. Il faut bien dire ce qui est, même si la situation n'est pas encore terrible, elle était à ce moment là tout simplement calamiteuse.
Non, sérieux, qui a cru un jour que le FnacBook ou le Oyo aurait un quelconque attrait pour les lecteurs ? Pendant ce temps là, de l'autre côté de l'Atlantique, le Kindle était exemplaire, le Nook au moins honnête, le Kobo tout à fait correct.
Oui, je ne parle pas du Sony, des Cybook etc. Mais le fait est que ce qui marche ce n'est pas tant le matériel (quoique...) que l'écosystème. Et nos écosystèmes Fnac ou France Loisir étaient tout juste acceptables.
La faute n'est pas entièrement chez les e-libraires, ne nous y trompons pas, mais aussi chez les éditeurs, qui ont préféré jouer la montre (et essayé de mettre un maximum d'économies dans leur bas de laine) en repoussant au plus tard l'ouverture de leur catalogue au numérique, plutôt qu'aider une alternative à Amazon à se créer. Pourtant, ils avaient l'exemple parfait aux US de la puissance de feu d'Amazon, d'autant plus qu'ils font pour la plupart partie des même groupes que les éditeurs US !
A Noël, c'est bien simple, faute de masse critique en France, les e-libraires ont dû accepter d'accueillir les partenaires américains pour avoir l'air un minimum sérieux, les éditeurs ont tout juste eu le temps de sauver quelques meubles en forçant le Prix Unique du Livre Numérique, et ont fini par ouvrir leur catalogue, juste à temps pour que ce soit Amazon qui prenne la place.
Attention, ce n'est pas par bête protectionnisme que je m'en "prends" aux géants américains, mais parce que je considère (très libéralement d'ailleurs) qu'en ce qui concerne le livre électronique, la compétition est l'amie du marché et du progrès, d'une plus grande accessibilité à la culture et au savoir. Et je pense qu'ouvrir grande les portes de notre marché c'est entre autre abandonner une partie de cette compétition au profit des plus gros.
Le réseau s'est mis en place, certains éditeurs pure-players ont été créés et ont commencé à produire, à se structurer juste ce qu'il faut, juste à temps pour que les américains viennent récolter ce qu'on avait semé.
Si seulement ils nous prenaient aussi les bonnes idées (Watermarking par exemple), Ben non, ils en restent aux DRMs tout ce qu'il y a de plus con.
Si seulement ils faisaient au moins aussi bien que de l'autre côté ! Ben non, on a une version allégée (pas d'affichage des DRMs, pas tous les modèles de liseuses , pas tous les catalogues ...).
Si ils continuent de progresser en France, ils pourront nous imposer leur manière de faire sans qu'on puisse vraiment réagir.
Et le plus frustrant dans tout ça c'est que les moyens de faire quelque chose de bien sont déjà présents !
Il est temps que tout ce petit monde réagisse avant de se faire étouffer et de laisser la compétition (et la direction des opérations) aux mastodontes.
Réagissez, Bordel !!
1) Tant que des DRMs sont imposés par les éditeurs, il faut TOUT faire pour qu'ils aussi discrets que possible, sans pour autant qu'ils complètement invisibles. Il ne faut pas de bugs à la c** pour empêcher Tata Ginette de lire le dernier Le Clezio.
2) Ouvrez les commentaires aux gens qui n'ont pas acheté les livres sur vos e-librairies ! Une des forces d'Amazon, c'est son système de recommandation, bien sûr, mais aussi le grand nombre de commentaires et notes sur les achats. Bien sûr, ça mène à certains abus, mais c'est aussi un incroyable moyen de découvertes et de prescription.
3) Contrairement à ce que fait Amazon, faites STANDARD. Proposez des services Et si ça veut dire aussi communiquer et se mettre d'accord sur des standards d'échange avec les concurrents, pourquoi pas ?
4) Continuez ce qui est bien : le Watermarking par exemple, la recherche par facette, les choix éditoriaux audacieux, la preuve par la qualité d'un savoir faire en codage, formattage etc.
5) Allez, du nettoyage dans les métadonnées ! Plus de "non-fiction" dans la SF, de SF dans le Fantasy, de Bit-Lit dans la littérature blanche... Il faut que les lecteurs puissent trouver ce qu'ils cherchent, et aussi ce qu'ils ne cherchent pas !
6) E-Libraires et distributeurs, ouvrez les canaux à l'auto-publication ! Les auto-publieurs, c'est le "coin" qu'utilise Amazon pour faire pression sur les éditeurs, pour faire baisser les prix, pour accroître son catalogue plus que les concurrents. C'est un formidable élément différenciant. Ne vous y trompez pas, si Amazon chouchoute ses auto-publieurs, ce n'est pas par bonté d'âme, mais bien parce qu'ils savent que c'est de l'or qui rentre, certaines catégories de lecteurs qui trouvent un choix qu'ils n'attendaient plus de l'édition classique.
7) Facilitez l'expérience !! L'achat en 1 click d'Amazon, l'extrait de 20% et l'achat proposé automatiquement vers le livre complet, ca donne aux lecteurs l'occasion de tester un livre avant de l'acheter. Et si ce n'est pas ce livre qu'ils achètent, ce sera un autre, et c'est pas grave! C'est de l'argent qui rentre dans l'économie des ebooks !
Une petite indication de ce qui a changé pendant l'hiver ? Le livre numérique est enfin arrivé dans les chaumières, déposé au pied des cheminées par un père noël un peu spécial : Amazon.
L'avènement des EBooks en France
Oui, je sais, je suis de mauvaise foi, les ebooks étaient déjà là l'année dernière, et même moi, comparé à d'autre, avec mes deux petites années d'expérience je suis loin d'être un précurseur en la matière. Mais il faut le dire clairement, de mon point de vue, c'est bien Amazon qui a déclenché en décembre l'ouverture du marché en France.
Avant leur bras de fer serré avec les gros éditeurs, ceux-ci ne mettaient à disposition que le minimum (voir moins) en numérique. Il faut bien dire ce qui est, même si la situation n'est pas encore terrible, elle était à ce moment là tout simplement calamiteuse.
Non, sérieux, qui a cru un jour que le FnacBook ou le Oyo aurait un quelconque attrait pour les lecteurs ? Pendant ce temps là, de l'autre côté de l'Atlantique, le Kindle était exemplaire, le Nook au moins honnête, le Kobo tout à fait correct.
Oui, je ne parle pas du Sony, des Cybook etc. Mais le fait est que ce qui marche ce n'est pas tant le matériel (quoique...) que l'écosystème. Et nos écosystèmes Fnac ou France Loisir étaient tout juste acceptables.
La faute n'est pas entièrement chez les e-libraires, ne nous y trompons pas, mais aussi chez les éditeurs, qui ont préféré jouer la montre (et essayé de mettre un maximum d'économies dans leur bas de laine) en repoussant au plus tard l'ouverture de leur catalogue au numérique, plutôt qu'aider une alternative à Amazon à se créer. Pourtant, ils avaient l'exemple parfait aux US de la puissance de feu d'Amazon, d'autant plus qu'ils font pour la plupart partie des même groupes que les éditeurs US !
A Noël, c'est bien simple, faute de masse critique en France, les e-libraires ont dû accepter d'accueillir les partenaires américains pour avoir l'air un minimum sérieux, les éditeurs ont tout juste eu le temps de sauver quelques meubles en forçant le Prix Unique du Livre Numérique, et ont fini par ouvrir leur catalogue, juste à temps pour que ce soit Amazon qui prenne la place.
Mais pourquoi il s'énerve lui, là ?
Je ne m'énerve pas, je m'exprime... Non, sérieux, je suis surtout frustré qu'on n'ait pas réussi à faire autre-chose que préparer le terrain aux géants américains, alors que justement on savait comment ça se passait là bas.Attention, ce n'est pas par bête protectionnisme que je m'en "prends" aux géants américains, mais parce que je considère (très libéralement d'ailleurs) qu'en ce qui concerne le livre électronique, la compétition est l'amie du marché et du progrès, d'une plus grande accessibilité à la culture et au savoir. Et je pense qu'ouvrir grande les portes de notre marché c'est entre autre abandonner une partie de cette compétition au profit des plus gros.
Le réseau s'est mis en place, certains éditeurs pure-players ont été créés et ont commencé à produire, à se structurer juste ce qu'il faut, juste à temps pour que les américains viennent récolter ce qu'on avait semé.
Si seulement ils nous prenaient aussi les bonnes idées (Watermarking par exemple), Ben non, ils en restent aux DRMs tout ce qu'il y a de plus con.
Si seulement ils faisaient au moins aussi bien que de l'autre côté ! Ben non, on a une version allégée (pas d'affichage des DRMs, pas tous les modèles de liseuses , pas tous les catalogues ...).
Si ils continuent de progresser en France, ils pourront nous imposer leur manière de faire sans qu'on puisse vraiment réagir.
Et le plus frustrant dans tout ça c'est que les moyens de faire quelque chose de bien sont déjà présents !
Il y a quand même des trucs qui résistent, des structures qui fonctionnent, et qui pourront peut-être se mobiliser pour conserver un minimum de compétition sur le marché francophone.
- des auteurs, créatifs, codeurs etc. tout à fait passionnés et compétents,
- des maisons d'éditions, petites, moyennes ou grandes, papier ou pure-players, qui finalement sont les plus grandes pourvoyeuses de livres.
- un réseau de distributeurs intermédiaires vaillant et valeureux.
- des e-libraires alternatifs, avec des stratégies d'ouvertures et du matériel largement honnête.
Il est temps que tout ce petit monde réagisse avant de se faire étouffer et de laisser la compétition (et la direction des opérations) aux mastodontes.
Réagissez, Bordel !!
C'est simple, pour résister à leur entrée, il faut lever votre niveau, et faire au moins aussi bien qu'eux. Ils ne veulent pas apprendre de vous ? Apprenez d'eux.
1) Tant que des DRMs sont imposés par les éditeurs, il faut TOUT faire pour qu'ils aussi discrets que possible, sans pour autant qu'ils complètement invisibles. Il ne faut pas de bugs à la c** pour empêcher Tata Ginette de lire le dernier Le Clezio.
2) Ouvrez les commentaires aux gens qui n'ont pas acheté les livres sur vos e-librairies ! Une des forces d'Amazon, c'est son système de recommandation, bien sûr, mais aussi le grand nombre de commentaires et notes sur les achats. Bien sûr, ça mène à certains abus, mais c'est aussi un incroyable moyen de découvertes et de prescription.
3) Contrairement à ce que fait Amazon, faites STANDARD. Proposez des services Et si ça veut dire aussi communiquer et se mettre d'accord sur des standards d'échange avec les concurrents, pourquoi pas ?
4) Continuez ce qui est bien : le Watermarking par exemple, la recherche par facette, les choix éditoriaux audacieux, la preuve par la qualité d'un savoir faire en codage, formattage etc.
5) Allez, du nettoyage dans les métadonnées ! Plus de "non-fiction" dans la SF, de SF dans le Fantasy, de Bit-Lit dans la littérature blanche... Il faut que les lecteurs puissent trouver ce qu'ils cherchent, et aussi ce qu'ils ne cherchent pas !
6) E-Libraires et distributeurs, ouvrez les canaux à l'auto-publication ! Les auto-publieurs, c'est le "coin" qu'utilise Amazon pour faire pression sur les éditeurs, pour faire baisser les prix, pour accroître son catalogue plus que les concurrents. C'est un formidable élément différenciant. Ne vous y trompez pas, si Amazon chouchoute ses auto-publieurs, ce n'est pas par bonté d'âme, mais bien parce qu'ils savent que c'est de l'or qui rentre, certaines catégories de lecteurs qui trouvent un choix qu'ils n'attendaient plus de l'édition classique.
7) Facilitez l'expérience !! L'achat en 1 click d'Amazon, l'extrait de 20% et l'achat proposé automatiquement vers le livre complet, ca donne aux lecteurs l'occasion de tester un livre avant de l'acheter. Et si ce n'est pas ce livre qu'ils achètent, ce sera un autre, et c'est pas grave! C'est de l'argent qui rentre dans l'économie des ebooks !
Je suis sur que j'oublie un paquet d'autres points sur lesquels vous avez intérêt (et nous lecteurs par extension) à vous améliorer, si vous ne voulez pas vous faire manger tout cru !
Edit : On me dit dans mon oreillette que mes solutions ne sont pas forcément toutes bonnes, ou que d'autres stratégies sont possibles voire meilleures. Je suis parfaitement prêt à l'admettre. Et à moins qu'elles soient "confidentielles, n'hésitez pas à les partager ! Mais là n'est pas en fait le but de mon billet. Celui-ci peut se résumer en fait à la phrase de conclusion suivante :
Allez, il est encore temps de se réveiller !! On y va les gars !!! Réveil !!!!!
Edit : On me dit dans mon oreillette que mes solutions ne sont pas forcément toutes bonnes, ou que d'autres stratégies sont possibles voire meilleures. Je suis parfaitement prêt à l'admettre. Et à moins qu'elles soient "confidentielles, n'hésitez pas à les partager ! Mais là n'est pas en fait le but de mon billet. Celui-ci peut se résumer en fait à la phrase de conclusion suivante :
Allez, il est encore temps de se réveiller !! On y va les gars !!! Réveil !!!!!
Wednesday, May 9, 2012
J'ai craqué ! J'ai commandé un Kindle Touch
Honte sur moi, je suis Parjure, mon honneur ne sera lavé que dans le Seppuku. Oui, j'ai craqué, j'ai commandé hier un Kindle Touch, alors que j'étais décidé à ne pas donner un kopeck à Amazon.
Bon, c'est vrai, ce n'est pas pour moi, mais pour ma mère, qui est une inculte de la technique. Pour elle, sur un micro-onde, deux boutons c'est limite un de trop. Alors le Kindle Touch, c'est la solution la plus Maman-Ready. On a beau dire tout ce qu'on veut sur Amazon, mais leur écosystème ebook est le plus simple, le plus efficace. Ca marche, point. Les DRMs sont tellement bien intégrés (GRRRRRR) qu'ils en sont invisibles. Les achats sont tellement simples qu'on peut les faire sans soucis sur la plateforme. Pas besoin de compte ADE à la noix, pas de mauvaise surprise logicielle. Ca roule.
Bon, en bon geek et fils responsable, je compte gérer et assurer la sauvegarde long-terme de sa bibliothèque, faire ses achats (elle ne veut pas donner son numéro de CB à qui que ce soit sur le Net), lui transférer les livres etc.
Est-ce que je m'en veux ? non, je culpabilise un tout petit peu, et puis je met un joli mouchoir sur ma conscience geekesque, et fait ce qui est mieux pour ma mère. Par contre, il y en a d'autres à qui j'en veux...
Apple, Kobo, B&N, Sony, FNAC, Gallimard, Hachette et autres. Oui, c'est à eux, e-libraires et éditeurs que j'en veux, de ne pas avoir été à la hauteur de la compétition jusqu'ici, de ne pas avoir anticipé et trouvé les moyens de lutter.
Les uns, de n'avoir pas été capable de proposer des solutions et librairies aussi user-friendly et publisher-friendly qu'Amazon. Les autres d'avoir attendu qu'Amazon entre sur le marché pour ouvrir le marché, au lieu de démarrer un contre-feu en aidant les e-libraires français à atteindre une taille critique avant l'arrivé d'Amazon.
J'en veux aussi un peu à nos e-libraires, qui continuent de ne pas offrir de point d'entrée alternatif pour les auteurs auto-publiés, qui n'ont grosso modo que Kindle pour atteindre les rayons.
Bref, j'en veux à tous ceux qui finalement m'imposent un peu ce choix d'aller contre mes convictions.
Bon, c'est vrai, ce n'est pas pour moi, mais pour ma mère, qui est une inculte de la technique. Pour elle, sur un micro-onde, deux boutons c'est limite un de trop. Alors le Kindle Touch, c'est la solution la plus Maman-Ready. On a beau dire tout ce qu'on veut sur Amazon, mais leur écosystème ebook est le plus simple, le plus efficace. Ca marche, point. Les DRMs sont tellement bien intégrés (GRRRRRR) qu'ils en sont invisibles. Les achats sont tellement simples qu'on peut les faire sans soucis sur la plateforme. Pas besoin de compte ADE à la noix, pas de mauvaise surprise logicielle. Ca roule.
Bon, en bon geek et fils responsable, je compte gérer et assurer la sauvegarde long-terme de sa bibliothèque, faire ses achats (elle ne veut pas donner son numéro de CB à qui que ce soit sur le Net), lui transférer les livres etc.
Est-ce que je m'en veux ? non, je culpabilise un tout petit peu, et puis je met un joli mouchoir sur ma conscience geekesque, et fait ce qui est mieux pour ma mère. Par contre, il y en a d'autres à qui j'en veux...
Apple, Kobo, B&N, Sony, FNAC, Gallimard, Hachette et autres. Oui, c'est à eux, e-libraires et éditeurs que j'en veux, de ne pas avoir été à la hauteur de la compétition jusqu'ici, de ne pas avoir anticipé et trouvé les moyens de lutter.
Les uns, de n'avoir pas été capable de proposer des solutions et librairies aussi user-friendly et publisher-friendly qu'Amazon. Les autres d'avoir attendu qu'Amazon entre sur le marché pour ouvrir le marché, au lieu de démarrer un contre-feu en aidant les e-libraires français à atteindre une taille critique avant l'arrivé d'Amazon.
J'en veux aussi un peu à nos e-libraires, qui continuent de ne pas offrir de point d'entrée alternatif pour les auteurs auto-publiés, qui n'ont grosso modo que Kindle pour atteindre les rayons.
Bref, j'en veux à tous ceux qui finalement m'imposent un peu ce choix d'aller contre mes convictions.
Sunday, May 6, 2012
Lecture Anglaise : The Emperor's Edge par/by Lindsay Buroker
Participation au Défi lire en anglais : I read in english.
Reviewed for the "I read in english" challenge
Chronique de lecture bilingue, anglais d'abord, française ensuite.
Bilangual review, English First, French next
I downloaded from Smashwords some time ago The Emperor's Edge by Lindsay Buroker, if I remember correctly based on it's low price (free), and good reviews. At the same time, on twitter, I've been following a certain @GoblinWriter, whose blog post I found quite interesting. While The Emperor's Edge had been sitting on my ereader without being read, as soon as I found out that @GoblinWriter was indeed Lindsay Buroker, I started the read.
And glad was I, to have opened the book. The story is quite simple : Amaranthe Lokdon, a bottom level law enforcer (cop), and female at that, is sent to kill Sicarius the Assassin. While following her mission, she stumbles upon a scheme against the emperor. And just like that, finds herself outlawed. Saving the emperor will prove a difficult challenge to her and the team of ruffians she assembles...
The story is well written, with lots of witty and humorous situations and dialogues. Action doesn't miss either.
The gallery of characters is well depicted, and I had great pleasure getting to know them and see their by-plays. The setting, more "late Renaissance" than Steampunk, is interesting too, with some magic to boot.
All in all, a good book, clearly not (for me) worth 5 stars, but well worth not only the time reading, but also buying the three follow-up books ($5 each).
4 good stars for this ebook. Gladly.
Et grand bien m'en a pris. L'histoire est assez simple : Amaranthe Lokdon, un agent de l'ordre , non seulement pas gradée pour un sous, mais une femme en plus, est envoyée tuer Sicarius l'Assassin. Au cours de sa mission, elle trébuche sur un complot contre l'Empereur. Et la voilà d'un coup hors la loi. Sauver l'empereur va se révéler un défi difficile à surponter, pour elle et la bande de voyous qu'elle assemble.
L'histoire est bien écrite, avec bon nombres de situations et dialogues pleins d'esprit et d'humour. L'action ne maque pas non plus. La gallerie de personnage est bien décrite, et j'ai eu grand plaisir à apprendre à les connaitre et voir leurs interactions. Le contexte, sans doute plus "fin renaissance" agrémentée de magie que Steampunk, est intéressante aussi.
Dans l'ensemble un bon livre, ne clairement pas 5 étoiles, mais valant largement non seulement le temps de sa lecture, mais aussi l'achat immédiat de ses 5 suites.
4 bonnes étoiles pour ce livre.
Reviewed for the "I read in english" challenge
Chronique de lecture bilingue, anglais d'abord, française ensuite.
Bilangual review, English First, French next
English
I downloaded from Smashwords some time ago The Emperor's Edge by Lindsay Buroker, if I remember correctly based on it's low price (free), and good reviews. At the same time, on twitter, I've been following a certain @GoblinWriter, whose blog post I found quite interesting. While The Emperor's Edge had been sitting on my ereader without being read, as soon as I found out that @GoblinWriter was indeed Lindsay Buroker, I started the read.
And glad was I, to have opened the book. The story is quite simple : Amaranthe Lokdon, a bottom level law enforcer (cop), and female at that, is sent to kill Sicarius the Assassin. While following her mission, she stumbles upon a scheme against the emperor. And just like that, finds herself outlawed. Saving the emperor will prove a difficult challenge to her and the team of ruffians she assembles...
The story is well written, with lots of witty and humorous situations and dialogues. Action doesn't miss either.
The gallery of characters is well depicted, and I had great pleasure getting to know them and see their by-plays. The setting, more "late Renaissance" than Steampunk, is interesting too, with some magic to boot.
All in all, a good book, clearly not (for me) worth 5 stars, but well worth not only the time reading, but also buying the three follow-up books ($5 each).
4 good stars for this ebook. Gladly.
French
J'ai téléchargé The Emperor's Edge par Lindsay Buroker il y a quelques temps, si je me souvoens bien à partir de ses bonnes critiques et faible prix (gratuit). A peu près en même temps, je me suis mis à suivre les tweets de @GoblinWriter, dont je trouvais les billets assez intéressant. Mais ce n'est que lorsque je me suis rendu compte que GoblinWriter était Lindsay Buroker que j'ai ressorti The Emperor's Edge de ma pile de lecture et l'ai démarré.
Et grand bien m'en a pris. L'histoire est assez simple : Amaranthe Lokdon, un agent de l'ordre , non seulement pas gradée pour un sous, mais une femme en plus, est envoyée tuer Sicarius l'Assassin. Au cours de sa mission, elle trébuche sur un complot contre l'Empereur. Et la voilà d'un coup hors la loi. Sauver l'empereur va se révéler un défi difficile à surponter, pour elle et la bande de voyous qu'elle assemble.
L'histoire est bien écrite, avec bon nombres de situations et dialogues pleins d'esprit et d'humour. L'action ne maque pas non plus. La gallerie de personnage est bien décrite, et j'ai eu grand plaisir à apprendre à les connaitre et voir leurs interactions. Le contexte, sans doute plus "fin renaissance" agrémentée de magie que Steampunk, est intéressante aussi.
Dans l'ensemble un bon livre, ne clairement pas 5 étoiles, mais valant largement non seulement le temps de sa lecture, mais aussi l'achat immédiat de ses 5 suites.
4 bonnes étoiles pour ce livre.
Le prix des livres (1)
Comme le disais le sage, je suis une bande de jeunes à moi tout seul, et ce même en me restreignant au monde des livres (électroniques ou non) : lecteur, consommateur, mécène, économiste, ami, critique, bloggeur, voyeur, observateur, traducteur ... Un joyeux mélange, un joli bordel.
Alors d'une fois sur l'autre, au fil de l'inspiration, des billets ou tweets lus à droite ou à gauche, je repêche une idée, je m'en approprie un bout et en rejette un autre, pas forcément de manière très cohérente, ni même mûrement réfléchie. Un idéologue ? Certainement pas. Un philosophe ? Manquerait-plus que ça. Un Guignol ? Pourquoi pas...
Au bout du compte, malgré tout, je pense avoir acquis si ce n'est une distance, du moins un point de vue assez large (mais sans doute aussi encore largement incomplet) sur les livres.
Alors je profite du petit échange d'avis hier sur le prix des livres pour faire une "synthèse" de ma compréhension du "problème".
(Billet en plusieurs épisodes)
Quand j'achète un livre, je regarde le prix, j'évalue son intérêt pour moi, et si l'intérêt est supérieur au prix, j'achète. Aucune considération "directe" pour le prix de reviens. Là, clairement, l'intérêt c'est quelque chose d'hyper subjectif ...Imaginez vous que certains consommateurs vont regarder avec méfiance un livre dont le prix est trop faible, alors que d'autres vont se ruer sur les livres à faibles prix, sans se poser de question de la qualité de réalisation ou de l'écriture.
Alors, en tant que consommateur, la rémunération des auteurs, de l'éditeur et de toutes les autres mains (petites ou grandes), je le dis et le répète, je m'en tamponne !!!
Alors d'une fois sur l'autre, au fil de l'inspiration, des billets ou tweets lus à droite ou à gauche, je repêche une idée, je m'en approprie un bout et en rejette un autre, pas forcément de manière très cohérente, ni même mûrement réfléchie. Un idéologue ? Certainement pas. Un philosophe ? Manquerait-plus que ça. Un Guignol ? Pourquoi pas...
Au bout du compte, malgré tout, je pense avoir acquis si ce n'est une distance, du moins un point de vue assez large (mais sans doute aussi encore largement incomplet) sur les livres.
Alors je profite du petit échange d'avis hier sur le prix des livres pour faire une "synthèse" de ma compréhension du "problème".
(Billet en plusieurs épisodes)
Le consommateur
Allez, tout d'abord, je met ma casquette de bête consommateur:Quand j'achète un livre, je regarde le prix, j'évalue son intérêt pour moi, et si l'intérêt est supérieur au prix, j'achète. Aucune considération "directe" pour le prix de reviens. Là, clairement, l'intérêt c'est quelque chose d'hyper subjectif ...Imaginez vous que certains consommateurs vont regarder avec méfiance un livre dont le prix est trop faible, alors que d'autres vont se ruer sur les livres à faibles prix, sans se poser de question de la qualité de réalisation ou de l'écriture.
Alors, en tant que consommateur, la rémunération des auteurs, de l'éditeur et de toutes les autres mains (petites ou grandes), je le dis et le répète, je m'en tamponne !!!
Le mécène
Oui, je suis un peu mécène. Quand j'achète un livre, je soutiens l'art littéraire en permettant à l'auteur de s'exprimer et je l'aide à financer ses créations. En tant que mécène, à vrai dire tout argent dépensé en livre qui ne va pas dans la poche de l'auteur a tout simplement été détourné de son but. Encore une fois, c'est pas de pot pour l'éditeur et tous ceux qui ont travaillé pour lui, mais c'est comme ça.
Avec l'arrivée du numérique, je pourrais bien entendu diffuser plus largement mes livres en baissant le prix, mais ce serait au détriment des livres papiers, qui représentent tout de même le plus gros de mes risques certes, mais aussi de mes recettes et de mon savoir faire.
Bon, 4 casquettes en un billet, ça commence à faire. Je vais m'arrêter la pour aujourd’hui, mais ferais sans doute une suite...
En attendant, si vous relevez des erreurs, souhaitez compléter l'un des points de vue exprimés ci-dessus ou en apporter un autre, n'hésitez pas à commenter !
(edit : La suite est dispo : http://readingandraytracing.blogspot.fr/2012/09/le-prix-des-livres-2.html )
L'économiste
Allez, là soyons un peu sérieux, regardons les choses en face. Tout est une question d'offre et de demande. L'éditeur fixe le prix en fonction de ce que le livre lui a coûté, tout inclus. C'est absolument normal qu'il mette l'intégralité de la production dans le prix. Les coûts commun aux éditions brochées, poche ou électroniques sont réparties parmi les trois, sans se poser de question. Ne reste que la fabrication et le transport. Qu'au final le client paye à peu de chose près le même prix pour une licence de lecture sans aucun support et sans aucune garantie de pérennité, du moment qu'il me permet de rembourser les coûts fixes, ce n'est pas un problème.L'éditeur
Si j'avais une casquette d'éditeur (je n'en ai pas, même pas d'auto-publié, c'est dire), mes considérations seraient les suivantes : Je prends des risques en sélectionnant des textes à publier, en finançant leur écriture, leur correction, leur mise en page, leur marketabilité (couverture etc), leur promotion, et leur suivi dans le temps. C'est moi qui prends tous ces risques, et s'il y du papier dans la boucle, je risque gros pour ces livres. En jouant sur les nombres, et en ayant acquis un savoir faire et une maturité certains, je m'assure que les livres ayant du succès compensent les pertes des livres qui ne marchent pas. Sans moi, les auteurs n'auraient aucun moyen de se faire lire. Il est donc tout à fait normal que je répercute l'ensemble de ces investissements et risques sur le prix.Avec l'arrivée du numérique, je pourrais bien entendu diffuser plus largement mes livres en baissant le prix, mais ce serait au détriment des livres papiers, qui représentent tout de même le plus gros de mes risques certes, mais aussi de mes recettes et de mon savoir faire.
Bon, 4 casquettes en un billet, ça commence à faire. Je vais m'arrêter la pour aujourd’hui, mais ferais sans doute une suite...
En attendant, si vous relevez des erreurs, souhaitez compléter l'un des points de vue exprimés ci-dessus ou en apporter un autre, n'hésitez pas à commenter !
(edit : La suite est dispo : http://readingandraytracing.blogspot.fr/2012/09/le-prix-des-livres-2.html )
Friday, May 4, 2012
Backup From Kris Ruschs 's Update re royalties statements
Foreword by TheSFReader : Posted on my blog with Kristin's knowledge. This is a copy of the copy she did on one of her "other" websites after her main one went down. And this second website ALSO lost the message...
Welcome to one of my other websites. This one is for my mystery persona Paladin, from my Spade/Paladin short stories. She has a website in the stories, and I thought it would be cool to have the website online. It’s currently the least active of my sites, so I figured it was perfect for what I needed today.
Welcome to one of my other websites. This one is for my mystery persona Paladin, from my Spade/Paladin short stories. She has a website in the stories, and I thought it would be cool to have the website online. It’s currently the least active of my sites, so I figured it was perfect for what I needed today.
Someone hacked my website. Ye Olde Website Guru and I are repairing the damage but it will take some time. The hacker timed the hack to coincide with the posting of my Business Rusch column. Since the hack happened 12 hours after I originally posted the column, I’m assuming that the hacker doesn’t like what I wrote, and is trying to shut me down. Aaaaah. Poor hacker. Can’t argue on logic, merits, or with words, so must use brute force to make his/her/its point. Poor thing.
Since someone didn’t want you to see this post, I figure I’d better get it up ASAP. Obviously there’s something here someone objects to–which makes it a bit more valuable than usual.
Here’s the post, which I am reloading from my word file, so that I don’t embed any malicious code here. I’m even leaving off the atrocious artwork (which we’re redesigning) just to make sure nothing got corrupted from there.
The post directs you to a few links from my website. Obviously, those are inactive at the moment. Sorry about that. I hope you get something out of this post.
I’m also shutting off comments here, just to prevent another short-term hack. Also, I don’t want to transfer them over. If you have comments, send them via e-mail and when the site comes back up, I’ll post them. Mark them “comment” in the header of the e-mail. Thanks!
The Business Rusch: Royalty Statement Update 2012
Kristine Kathryn Rusch
Over a year ago, I wrote a blog post about the fact that my e-book royalties from a couple of my traditional publishers looked wrong. Significantly wrong. After I posted that blog, dozens of writers contacted me with similar information. More disturbingly, some of these writers had evidence that their paper book royalties were also significantly wrong.
Writers contacted their writers’ organizations. Agents got the news. Everyone in the industry, it seemed, read those blogs, and many of the writers/agents/organizations vowed to do something. And some of them did.
I hoped to do an update within a few weeks after the initial post. I thought my update would come no later than summer of 2011.
I had no idea the update would take a year, and what I can tell you is—
Bupkis. Nada. Nothing. Zip. Zilch.
That doesn’t mean that nothing happened. I personally spoke to the heads of two different writers’ organizations who promised to look into this. I spoke to half a dozen attorneys active in the publishing field who were, as I mentioned in those posts, unsurprised. I spoke to a lot of agents, via e-mail and in person, and I spoke to even more writers.
The writers have kept me informed. It seems, from the information I’m still getting, that nothing has changed. The publishers that last year used a formula to calculate e-book royalties (rather than report actual sales) still use the formula to calculate e-book royalties this year.
I just got one such royalty statement in April from one of those companies and my e-book sales from them for six months were a laughable ten per novel. My worst selling e-books, with awful covers, have sold more than that. Significantly more.
To this day, writers continue to notify their writers’ organizations, and if those organizations are doing anything, no one has bothered to tell me. Not that they have to. I’m only a member of one writers’ organizations, and I know for fact that one is doing nothing.
But the heads of the organizations I spoke to haven’t kept me apprised. I see nothing in the industry news about writers’ organizations approaching/auditing/dealing with the problems with royalty statements. Sometimes these things take place behind the scenes, and I understand that. So, if your organization is taking action, please do let me know so that I can update the folks here.
The attorneys I spoke to are handling cases, but most of those cases are individual cases. An attorney represents a single writer with a complaint about royalties. Several of those cases got settled out of court. Others are still pending or are “in review.” I keep hearing noises about class actions, but so far, I haven’t seen any of them, nor has anyone notified me.
The agents disappointed me the most. Dean personally called an agent friend of ours whose agency handles two of the biggest stars in the writing firmament. That agent (having previously read my blog) promised the agency was aware of the problem and was “handling it.”
Two weeks later, I got an e-mail from a writer with that agency asking me if I knew about the new e-book addendum to all of her contracts that the agency had sent out. The agency had sent the addendum with a “sign immediately” letter. I hadn’t heard any of this. I asked to see the letter and the addendum.
This writer was disturbed that the addendum was generic. It had arrived on her desk—get this—without her name or the name of the book typed in. She was supposed to fill out the contract number, the book’s title, her name, and all that pertinent information.
I had her send me her original contracts, which she did. The addendum destroyed her excellent e-book rights in that contract, substituting better terms for the publisher. Said publisher handled both of that agency’s bright writing stars.
So I contacted other friends with that agency. They had all received the addendum. Most had just signed the addendum without comparing it to the original contract, trusting their agent who was (after all) supposed to protect them.
Wrong-o. The agency, it turned out, had made a deal with the publisher. The publisher would correct the royalties for the big names if agency sent out the addendum to every contract it had negotiated with that contract. The publisher and the agency both knew that not all writers would sign the addendum, but the publisher (and probably the agency) also knew that a good percentage of the writers would sign without reading it.
In other words, the publisher took the money it was originally paying to small fish and paid it to the big fish—with the small fish’s permission.
Yes, I’m furious about this, but not at the publisher. I’m mad at the authors who signed, but mostly, I’m mad at the agency that made this deal. This agency had a chance to make a good decision for all of its clients. Instead, it opted to make a good deal for only its big names.
Do I know for a fact that this is what happened? Yeah, I do. Can I prove it? No. Which is why I won’t tell you the name of the agency, nor the name of the bestsellers involved. (Who, I’m sure, have no idea what was done in their names.)
On a business level what the agency did makes sense. The agency pocketed millions in future commissions without costing itself a dime on the other side, since most of the writers who signed the addendum probably hadn’t earned out their advances, and probably never would.
On an ethical level it pisses me off. You’ll note that my language about agents has gotten harsher over the past year, and this single incident had something to do with it. Other incidents later added fuel to the fire, but they’re not relevant here. I’ll deal with them in a future post.
Yes, there are good agents in the world. Some work for unethical agencies. Some work for themselves. I still work with an agent who is also a lawyer, and is probably more ethical than I am.
But there are yahoos in the agenting business who make the slimy used car salesmen from 1970s films look like action heroes. But, as I said, that’s a future post.
I have a lot of information from writers, most of which is in private correspondence, none of which I can share, that leads me to believe that this particular agency isn’t the only one that used my blog on royalty statements to benefit their bestsellers and hurt their midlist writers. But again, I can’t prove it.
So I’m sad to report that nothing has changed from last year on the royalty statement front.
Except…
The reason I was so excited about the Department of Justice lawsuit against the five publishers wasn’t because of the anti-trust issues (which do exist on a variety of levels in publishing, in my opinion), but because the DOJ accountants will dig, and dig, and dig into the records of these traditional publishers, particularly one company named in the suit that’s got truly egregious business practices.
Those practices will change, if only because the DOJ’s forensic accountants will request information that the current accounting systems in most publishing houses do not track. The accounting system in all five of these houses will get overhauled, and brought into the 21st century, and that will benefit writers. It will be an accidental benefit, but it will occur.
The audits alone will unearth a lot of problems. I know that some writers were skeptical that the auditors would look for problems in the royalty statements, but all that shows is a lack of understanding of how forensic accounting works. In the weeks since the DOJ suit, I’ve contacted several accountants, including two forensic accountants, and they all agree that every pebble, every grain of sand, will be inspected because the best way to hide funds in an accounting audit is to move them to a part of the accounting system not being audited.
So when an organization like the DOJ audits, they get a blanket warrant to look at all of the accounting, not just the files in question. Yes, that’s a massive task. Yes, it will take years. But the change is gonna come.
From the outside.
Those of you in Europe might be seeing some of that change as well, since similar lawsuits are going on in Europe.
I do know that several writers from European countries, New Zealand, and Australia have written to me about similar problems in their royalty statements. The unifying factor in those statements is the companies involved. Again, you’d recognize the names because they’ve been in the news lately…dealing with lawsuits.
Ironically for me, those two blog posts benefitted me greatly. I had been struggling to get my rights back from one publisher (who is the biggest problem publisher), and the week I posted the blog, I got contacted by my former editor there, who told me that my rights would come back to me ASAP. Because, the former editor told me (as a friend), things had changed since Thursday (the day I post my blog), and I would get everything I needed.
In other words, let’s get the troublemaker out of the house now. Fine with me.
Later, I discovered some problems with a former agency. I pointed out the problems in a letter, and those problems got solved immediately. I have several friends who’ve been dealing with similar things from that agency, and they can’t even get a return e-mail. I know that the quick response I got is because of this blog.
I also know that many writers used the blog posts from last year to negotiate more accountability from their publishers for future royalties. That’s a real plus. Whether or not it happens is another matter because I noted something else in this round of royalty statements.
Actually, that’s not fair. My agent caught it first. I need to give credit where credit is due, and since so many folks believe I bash agents, let me say again that my current agent is quite good, quite sharp, and quite ethical.
My agent noticed that the royalty statements from one of my publishers were basket accounted on the statement itself. Which is odd, considering there is no clause in any of the contracts I have with that company that allows for basket accounting.
For those of you who are unfamiliar with basket accounting, this is what it means:
A writer signs a contract with Publisher A for three books. The contract is a three-book contract. One contract, three books. Got that?
Okay, a contract with a basket-accounting clause allows the publisher to put all three books in the same accounting “basket” as if the books are one entity. So let’s say that book one does poorly, book two does better, and book three blows out of the water.
If book three earns royalties, those royalties go toward paying off the advances on books one and two.
Like this:
Advance for book one: $10,000
Advance for book two: $10,000
Advance for book three: $10,000
Book one only earned back $5,000 toward its advance. Book two only earned $6,000 toward its advance.
Book three earned $12,000—paying off its advance, with a $2,000 profit.
In a standard contract without basket accounting, the writer would have received the $2,000 as a royalty payment.
But with basket accounting, the writer receives nothing. That accounting looks like this:
Advance on contract 1: $30,000
Earnings on contract 1: $23,000
Amount still owed before the advance earns out: $7,000
Instead of getting $2,000, the writer looks at the contract and realizes she still has $7,000 before earning out.
Without basket accounting, she would have to earn $5,000 to earn out Book 1, and $4,000 to earn out Book 2, but Book 3 would be paying her cold hard cash.
Got the difference?
Now, let’s go back to my royalty statement. It covered three books. All three books had three different one-book contracts, signed years apart. You can’t have basket accounting without a basket (or more than one book), but I checked to see if sneaky lawyers had inserted a clause that I missed which allowed the publisher to basket account any books with that publisher that the publisher chose.
Nope.
I got a royalty statement with all of my advances basket accounted because…well, because. The royalty statement doesn’t follow the contract(s) at all.
Accounting error? No. These books had be added separately. Accounting program error (meaning once my name was added, did the program automatically basket account)? Maybe.
But I’ve suspected for nearly three years now that this company (not one of the big traditional publishers, but a smaller [still large] company) has been having serious financial problems. The company has played all kinds of games with my checks, with payments, with fulfilling promises that cost money.
This is just another one of those problems.
My agent caught it because he reads royalty statements. He mentioned it when he forwarded the statements. I would have caught it as well because I read royalty statements. Every single one. And I compare them to the previous statement. And often, I compare them to the contract.
Is this “error” a function of the modern publishing environment? No, not like e-book royalties, which we’ll get back to in a moment. I’m sure publishers have played this kind of trick since time immemorial. Royalty statements are fascinating for what they don’t say rather than for what they say.
For example, on this particular (messed up) royalty statement, e-books are listed as one item, without any identification. The e-books should be listed separately (according to ISBN) because Amazon has its own edition, as does Apple, as does B&N. Just like publishers must track the hardcover, trade paper, and mass market editions under different ISBNs, they should track e-books the same way.
The publisher that made the “error” with my books had no identifying number, and only one line for e-books. Does that mean that this figure included all e-books, from the Amazon edition to the B&N edition to the Apple edition? Or is this publisher, which has trouble getting its books on various sites (go figure), is only tracking Amazon? From the numbers, it would seem so. Because the numbers are somewhat lower than books in the same series that I have on Amazon, but nowhere near the numbers of the books in the same series if you add in Apple and B&N.
I can’t track this because the royalty statement has given me no way to track it. I would have to run an audit on the company. I’m not sure I want to do that because it would take my time, and I’m moving forward.
That’s the dilemma for writers. Do we take on our publishers individually? Because—for the most part—our agents aren’t doing it. The big agencies, the ones who actually have the clout and the numbers to defend their clients, are doing what they can for their big clients and leaving the rest in the dust.
Writers’ organizations seem to be silent on this. And honestly, it’s tough for an organization to take on a massive audit. It’s tough financially and it’s tough politically. I know one writer who headed a writer’s organization a few decades ago. She spearheaded an audit of major publishers, and it cost her her writing career. Not many heads of organizations have the stomach for that.
As for intellectual property attorneys (or any attorney for that matter), very few handle class actions. Most handle cases individually for individual clients. I know of several writers who’ve gone to attorneys and have gotten settlements from publishers. The problem here is that these settlements only benefit one writer, who often must sign a confidentiality agreement so he can’t even talk about what benefit he got from that agreement.
One company that I know of has revamped its royalty statements. They appear to be clearer. The original novel that I have with that company isn’t selling real well as an e-book, and that makes complete sense since the e-book costs damn near $20. (Ridiculous.) The other books that I have with that company, collaborations and tie-ins, seem to be accurately reported, although I have no way to know. I do appreciate that this company has now separated out every single e-book venue into its own category (B&N, Amazon, Apple) via ISBN, and I can actually see the sales breakdown.
So that’s a positive (I think). Some of the smaller companies have accurate statements as well—or at least, statements that match or improve upon the sales figures I’m seeing on indie projects.
This is all a long answer to a very simple question: What’s happened on the royalty statement front in the past year?
A lot less than I had hoped.
So here’s what you traditionally published writers can do. Track your royalty statements. Compare them to your contracts. Make sure the companies are reporting what they should be reporting.
If you’re combining indie and traditional, like I am, make sure the numbers are in the same ballpark. Make sure your traditional Amazon numbers are around the same numbers you get for your indie titles. If they aren’t, look at one thing first: Price. I expect sales to be much lower on that ridiculous $20 e-book. If your e-books through your traditional publisher are $15 or more, then sales will be down. If the e-books from your traditional publisher are priced around $10 or less, then they should be somewhat close in sales to your indie titles. (Or, if traditional publishers are doing the promotion they claim to do, the sales should be better.)
What to do if they’re not close at all? I have no idea. I still think there’s a benefit to contacting your writers’ organizations. Maybe if the organization keeps getting reports of badly done royalty statements, someone will take action.
If you want to hire an attorney or an auditor, remember doing that will cost both time and money. If you’re a bestseller, you might want to consider it. If you’re a midlist writer, it’s probably not worth the time and effort you’ll put in.
But do yourself a favor. Read those royalty statements. If you think they’re bad, then don’t sign a new contract with that publisher. Go somewhere else with your next book.
I wish I could give you better advice. I wish the big agencies actually tried to use their clout for good instead of their own personal profits. I wish the writers’ organizations had done something.
As usual, it’s up to individual writers.
Don’t let anyone screw you. You might not be able to fight the bad accounting on past books, but make sure you don’t allow it to happen on future books.
That means that you negotiate good contracts, you make sure your royalty statements match those contracts, and you don’t sign with a company that puts out royalty statements that don’t reflect your book deal.
I’m quite happy that I walked away from the publisher I mentioned above years ago. I did so because I didn’t like the treatment I got from the financial and production side. The editor was—as editors often are—great. Everything else at the company sucked.
The royalty statement was just confirmation of a good decision for me.
I hope you make good decisions going forward.
Remember: read your royalty statements.
Good luck.
I need to thank everyone who commented, e-mailed, donated, and called because of last week’s post. When I wrote it, all I meant to do was discuss how we all go through tough times and how we, as writers, need to recognize when we’ve hit a wall. It seems I hit a nerve. I forget sometimes that most writers work in a complete vacuum, with no writer friends, no one except family, who much as they care, don’t always understand.
So if you haven’t read last week’s post, take a peek [link]. More importantly, look at the comments for great advice and some wonderful sharing. I appreciate them—and how much they expanded, added, and improved what I had to say. Thanks for that, everyone.
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“The Business Rusch: “Royalty Statement Update 2012,” copyright © 2012 by Kristine Kathryn Rusch.
Micro-Lecture : Book of Deacon (and follow-ups) by Joseph Lallo
The Book of Deacon : 4 stars (free)
The Great Convergence : 3 stars
The Battle of Verril : 3 stars
Classical Fantasy
First one was promising, the two others are a little bit too "high powered" for me.
Some of the characters were great.
The Great Convergence : 3 stars
The Battle of Verril : 3 stars
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