Parmi toutes les tâches qu'elle a mis sur son attelier pour le mois de novembre (une fiction pour le NaNoWriMo, la rédaction d'un guide pour les auteurs participant au NaNoWriMo, une tournée des blogs pour Wing, le nouvel épisode de sa série "Unfinished Song", Tara Maya a aussi pris le temps de nous expliquer dans ce billet (traduction by TheSFReader, désolé si imparfaite) sa vision, en tant qu'auteur auto-publiée, du marché international des ebooks.
Depuis notre premier échange, où je lui expliquais mon point de vue en tant que français, sur le même sujet (seulement deux ans depuis ?), beaucoup a changé. L'auto-édition a acquis une certaine reconnaissance aux USA, et les ebooks/ereaders ont enfin démarré en France? Mais aussi bien d'un côté de l'Atlantique que de l'autre, il reste encore du chemin avant que la situation se stabilise complètement à nouveau.
Bon, allez, et si nous lisions ensemble ce que Tara a à nous dire, et nos nous retrouvions après pour en discuter ?
Trois obstacles pour les EBooks sur le marché international.
Il y a trois obstacles important pour vendre des ebooks sur le marché ouvert à l'international.Barrières technologiques
Vu d'un ordinateur, il ne devrait pas y avoir de frontières internationales. L'Internet est global, mais il y a des problèmes de connexion avec certains autres pays. Les Etats Unis ont sont le pays où la pénétration des liseuses est la plus importante, avec l'Angleterre environ un an de retard, et les autres pays à la suite.
A terme, la plupart des pays feront sans doute le même saut de livres à liseuses? Les pays du tiers-monde où le livre papier est cher pourraient même passer ditrectement au livre numérique sur le long terme. La pénétration des technologies du livre numérique ont des effets sur les ventes à court terme, mais c'est une bonne idée de vendre les droits internationaux (en gardant les droits UK et US ?) Bien sûr, ça va dépendre e l'auteur, mais sur le long terme, les auteurs doivent présumer que le marché mondial dans sa totalité passera à l'ebook.
Barrières légales
Traditionnellement, les auteurs vendaient les droits de publication de leurs oeuvres séparément à différents éditeurs locaux, pays par pays. Les pays, dans le même temps, assuraient le cadre légal des ventes de livres dans à l'intérieur de leurs frontières. Les deux systèmes se complétaient.Maintenant, en théorie, les indépendants peuvent choisir de vendre au monde entier en un seul élan, en passant par Amazon, Smashwords, Kobo et autres revendeurs internationaux.
Malheureusement, les lois des différents états continuent d'entraver le commerce mondial. De nombreux états ont des lois protectionnistes, qui s'appliquent aussi bien aux marchandises en général qu'aux (malheureusement) ebooks en particulier. Plusieurs pays ont des taxes impactant les ebooks (mais pas les livres papier), ou ciblant les vendeurs internationaux, afin de soutenir les entreprises approuvées par le gouvernement.
Un problème plus sérieux dans certains pays (comme la Chine ou l'Iran) est la censure. Il y a peu, la Chine a adopté une loi bizarre interdisant le voyage dans le temps comme procédé d'écriture dans la fiction. Alors que le dernier film Star Trek me rend presque cette idée sympathique, il est évident que de telles lois sont extrêmement hostiles à la fois au marché libre et au développement de la création.
Barrières linguistiques
Même si la technologie arrivait de manière égale et s'il n'y avait pas de lois protectionnistes ou de censure imposées par les états, une énorme barrière subsisterait pour un auteur qui voudrait vendre ses livres à internationalement. C'est la plus vieille barrière à la coopération intellectuelle : la barrière linguistique.
Les auteurs en langue anglaise ont accès au marché des ebooks à la fois le plus grand et en plus forte progression, et seront sans doute tentés d'ignorer les autres marchés. Les auteurs en Lituanien seront sans doute plus prompts à rechercher à se faire traduire.
Il y a trois solutions possibles à ce problème de traduction. L'une est un logiciel de traduction amélioré, mais ça semble lointain pour l'instant. Les logiciels de traduction automatiques de la génération actuelle ne suffisent même pas à traduire des emails de façon convenable, alors de la littérature...
La seconde est un marché des traducteurs plus accessible. Actuellement, la plupart des traducteurs qualifiés n'acceptent pas de travailler sans garantie de rémunération, et le coût de leur service est bien au delà de ce que peuvent se permettre les auteurs indépendants.
La troisième option serait qu'une grosse compagnie comme Amazon, Google, Kobo ou un nouvel entrant fournisse sa propre équipe de traducteurs (peut-être aidé par du logicil pour rendre leur travail économiquement acceptable), qui proposerait de traduire les livres vendus sur leur site. Ils pourraient ainsi augmenter le nombre de livres à destination du public international, et en conservant les traducteurs en interne, diminuer les risques liés aux traductions sur des oeuvres moins populaires.
En attendant, tout auteur ayant le possibilité de rendre disponible ses livres dans des langues comme le français, le japonais ou l'allemand pourra trouver avantage dans des marchés avec moins de concurrents.
Les auteurs en langue anglaise ont accès au marché des ebooks à la fois le plus grand et en plus forte progression, et seront sans doute tentés d'ignorer les autres marchés. Les auteurs en Lituanien seront sans doute plus prompts à rechercher à se faire traduire.
Il y a trois solutions possibles à ce problème de traduction. L'une est un logiciel de traduction amélioré, mais ça semble lointain pour l'instant. Les logiciels de traduction automatiques de la génération actuelle ne suffisent même pas à traduire des emails de façon convenable, alors de la littérature...
La seconde est un marché des traducteurs plus accessible. Actuellement, la plupart des traducteurs qualifiés n'acceptent pas de travailler sans garantie de rémunération, et le coût de leur service est bien au delà de ce que peuvent se permettre les auteurs indépendants.
La troisième option serait qu'une grosse compagnie comme Amazon, Google, Kobo ou un nouvel entrant fournisse sa propre équipe de traducteurs (peut-être aidé par du logicil pour rendre leur travail économiquement acceptable), qui proposerait de traduire les livres vendus sur leur site. Ils pourraient ainsi augmenter le nombre de livres à destination du public international, et en conservant les traducteurs en interne, diminuer les risques liés aux traductions sur des oeuvres moins populaires.
En attendant, tout auteur ayant le possibilité de rendre disponible ses livres dans des langues comme le français, le japonais ou l'allemand pourra trouver avantage dans des marchés avec moins de concurrents.
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