Sunday, December 16, 2012

My auto-buy authors

Here comes the end of the year, and a good time to draw some conclusions... The easiest one is that I still love reading. And that's thanks to the authors. I'd like to tell you about a few of them... the ones whose books I buy ASAP (As Soon As Published).

With Christmas so close, and if you're looking for some books to gift (to yourself or an someone else), I'd suggest checking them out... 

Lois McMaster Bujold

Lois McMaster Bujold is a "traditionally published" author, known among others, for her "Vorkosigan Saga".  While Vorkosigan is mostly Science Fiction, I also love her Fantasy series, Challion and Sharing Knife.
Her Vorkosigan books can be bought as ebooks at Baenebooks.com, the others at  your usual e-bookseller.

Lindsay Buroker

Lindsay Buroker is a "self-published" author. I really love her "Emperor's Edge" series, and its cast, taking A-Team to the next step in banter and steam-powered (inter-)action. I usually buy her books from Smashwords.

Jacqueline Carey

An other "Traditionally-published" writer. I came to her books by "Kushiel's dart", and couldn't leave. Great world creation, great characters, great dramatica. You like it Epic ? You GET it. (And you can find her ebooks at your usual ebookseller.)

C.J.Cherryh

Politics ? trust issues ? genius and incertainty ? solitude and friendship ? love and salad (private joke) ? C.J is a master. THE Master. Also "Traditionally published", you can find some of her work at e-booksellers, but not all. And since she's started to update and sell directly (www.closed-circle.net), I'm not quite sure of the availability of the rest. But in the meantime, I buy what I find. 

Debora Geary

Ready for an easy read ? Ready for a new Lurving Family, for neighbours you'd love to have next door ?  Ready for tears, sad ones and happy ones ? Straight on the emotional edge, it's almost cheesy, but NOT. 
Debora Geary is a self-published author. I won't tell you where to buy her books. Nuff' said.

Andrea K. Höst

An other self-published author, Andrea K Höst won me over the first part of her "Touchstone" trilogy. I read all her books in the following month. Good world-building and writing, great heroines, Andrea K. Höst is the queen of the displaced and the "sudden change".On her blog she says she plans on increasing the price of her published ebooks.  Buy it when you can. You'll thank me for the advice.

Nathan Lowell

Whereas some of the previous authors in the list are great on special effects, Nathan is even better on subtle ones. No need of flashes and thunder, of laser shots and nuclear bombs, the story and cast don't need them. 
You'll have troubles finding most of his ebooks, since he's currently in the process of re-publishing them, but you can listen to them all at podiobooks.com.


Thursday, December 13, 2012

Immateriel : Qui aime bien châtie bien

Si vous lisez régulièrement mon blog ou mes tweets, vous le savez sans doute j'aime bien Immateriel, qui est d'ailleurs ma "librairie" de référence pour ce qui concerne les ebooks en langue Française. Pourquoi ces guillements autour de librairie ? Parce qu'en fait, Immateriel se veut distributeur de livres, et non comme un libraire. Le fait qu'ils proposent une partie librairie, c'est en fait un peu comme les vendeurs de gros qui font du semi-gros ou du détail.

Mais plus précisément, distributeur d'ebooks c'est quoi ? On va pouvoir trouver quelques éléments de réponse chez eux : http://backstage.immateriel.fr/fr/publier/inscription , mais ce petit film est aussi très parlant http://player.vimeo.com/video/38032286. C'est donc avant tout un service gérant pour le compte des éditeurs tous les aspects "logistiques" de distribution et vente des livres du catalogue.

Le modèle de financement est assez simple : Le distributeur prend une remise de 40% du prix de vente HT de chacun des exemplaires de chaque livre vendu, à répartir entre lui et le libraire. Sachant que le libraire réclame au distributeur une remise de 30% du prix de vente HT, ça lui laisse 10%. (http://blog.immateriel.fr/faq-editeursdiffuseurs/).

Pour ces 10%, il est évident qu'en tant que seul interlocuteur des libraires, le distributeur assure non seulement les aspect techniques de connexion avec ceux-ci, mais aussi la cohérence entre les fichiers et méta-données fournies par l'éditeur et les produits tels que présentés sur les étals numériques des libraires.

Et c'est là que je vais être un peu critique envers Immatériel : Lors d'un billet précédent, je remarquais (je cite) : "En tant que client, ce ne sont pas mes affaires qui a mélangé les OGM avec les légumes bios. Ce qui m'importe c'est le résultat."  Maintenant, regardons ça dans l'autre sens : vu de l'éditeur, c'est pas non plus son problème. Par le montage financier même, la responsabilité de l'application des protections (Watermarks, DRM, ou rien) chez les revendeurs est bel est bien dans l'escarcelle du distributeur, en l'espèce Immateriel.

Qu'ils ne soient pas capable d'imposer à Kobo/Apple/Amazon etc. d'implémenter des Watermarks, et q'ils soient de la meilleure volonté ne retranche rien à leur responsabilité, à condition bien évidemment de se mettre d'accord avec l'éditeur.

Mais revenons au cas par exemple de Kobo, qui impose à ses fournisseurs de dissocier dans deux flux les titres avec DRM et ceux sans, je suis  désolé de le dire, mais c'est clairement à Immateriel de faire ce qu'il faut pour que les titres soient correctement transmis.

Bon, tout n'est pas noir évidemment, et je dois dire qu'ils font des efforts chez Immatériel et qu'ils écoutent nos suggestions. Par exemple, sur la bibliothèque perso de leur librairie, ils ont ajouté un tri que je leur avais proposé, sur la date d'acquisition.

De même, sur certains titres (la collection des Que-Sais-je), le Watermark est enfin implémenté avec une partie visible restreinte à deux pages, complétée par une autre invisible dans le texte en lui même.

Bref, félicitation pour le travail, mais faites gaffe à tenir vos promesses aux éditeurs les gars...




Wednesday, December 12, 2012

Billet Invité par Tara Maya : 3 obstacles pour les ebooks à l'international


Parmi toutes les tâches qu'elle a mis sur son attelier pour le mois de novembre (une fiction pour le NaNoWriMo, la rédaction d'un guide pour les auteurs participant au NaNoWriMo, une tournée des blogs pour Wing, le nouvel épisode de sa série "Unfinished Song",  Tara Maya a aussi pris le temps de nous expliquer dans ce billet (traduction by TheSFReader, désolé si imparfaite) sa vision, en tant qu'auteur auto-publiée, du marché international des ebooks.

Depuis notre premier échange, où je lui expliquais mon point de vue en tant que français, sur le même sujet (seulement deux ans depuis ?), beaucoup a changé. L'auto-édition a acquis une certaine reconnaissance aux USA, et les ebooks/ereaders ont enfin démarré en France? Mais aussi bien d'un côté de l'Atlantique que de l'autre, il reste encore du chemin avant que la situation se stabilise complètement à nouveau.

Bon, allez, et si nous lisions ensemble ce que Tara a à nous dire, et nos nous retrouvions après pour en discuter ?

Trois obstacles pour les EBooks sur le marché international.

Il y a trois obstacles important pour vendre des ebooks sur le marché ouvert à l'international.

Barrières technologiques

Vu d'un ordinateur, il ne devrait pas y avoir de frontières internationales. L'Internet est global, mais il y a des problèmes de connexion  avec certains autres pays. Les Etats Unis ont sont le pays où la pénétration des liseuses est la plus importante, avec l'Angleterre environ un an de retard, et les autres pays à la suite.

A terme, la plupart des pays feront sans doute le même saut de livres à liseuses? Les pays du tiers-monde où le livre papier est cher pourraient même passer ditrectement au livre numérique sur le long terme. La pénétration des technologies du livre numérique ont des effets sur les ventes à court terme, mais c'est une bonne idée de vendre les droits internationaux (en gardant les droits UK et US ?) Bien sûr, ça va dépendre e l'auteur, mais sur le long terme, les auteurs doivent présumer que le marché mondial dans sa totalité passera à l'ebook.

Barrières légales

Traditionnellement, les auteurs vendaient les droits de publication de leurs oeuvres séparément à différents éditeurs locaux, pays par pays. Les pays, dans le même temps, assuraient le cadre légal des ventes de livres dans à l'intérieur de leurs frontières. Les deux systèmes se complétaient.

Maintenant, en théorie, les indépendants peuvent choisir de vendre au monde entier en un seul élan, en passant par Amazon, Smashwords, Kobo et autres revendeurs internationaux.

Malheureusement, les lois des différents états continuent d'entraver le commerce mondial.  De nombreux états ont des lois protectionnistes, qui s'appliquent aussi bien aux marchandises en général qu'aux (malheureusement) ebooks en particulier. Plusieurs pays ont des taxes impactant les ebooks (mais pas les livres papier), ou ciblant les vendeurs internationaux, afin de soutenir les entreprises approuvées par le gouvernement.

Un problème plus sérieux dans certains pays  (comme la Chine ou l'Iran) est la censure. Il y a peu, la Chine a adopté une loi bizarre interdisant le voyage dans le temps comme procédé d'écriture dans la fiction. Alors que le dernier film Star Trek me rend presque cette idée sympathique, il est évident que de telles lois sont extrêmement hostiles à la fois au marché libre et au développement de la création.

Barrières linguistiques

Même si la technologie arrivait de manière égale et s'il n'y avait pas de lois protectionnistes ou de censure imposées par les états, une énorme barrière subsisterait pour un auteur qui voudrait vendre ses livres à internationalement. C'est la plus vieille barrière à la coopération intellectuelle : la barrière linguistique.

Les auteurs en langue anglaise ont accès au marché des ebooks à la fois le plus grand et en plus forte progression, et seront sans doute tentés d'ignorer les autres marchés. Les auteurs en Lituanien seront sans doute plus prompts à rechercher à se faire traduire.

Il y a trois solutions possibles à ce problème de traduction. L'une est un logiciel de traduction amélioré, mais ça semble lointain pour l'instant. Les logiciels de traduction automatiques de la génération actuelle ne suffisent même pas à traduire des emails de façon convenable, alors de la littérature...

La seconde est un marché des traducteurs plus accessible. Actuellement, la plupart des traducteurs qualifiés n'acceptent pas de travailler sans garantie de rémunération, et le coût de leur service est bien au delà de ce que peuvent se permettre les auteurs indépendants.

La troisième option serait qu'une grosse compagnie comme Amazon, Google, Kobo ou un nouvel entrant fournisse sa propre équipe de traducteurs (peut-être aidé par du logicil pour rendre leur travail économiquement acceptable), qui proposerait de traduire les livres vendus sur leur site. Ils pourraient ainsi augmenter le nombre de livres à destination du public international, et en conservant les traducteurs en interne, diminuer les risques liés aux traductions sur des oeuvres moins populaires.

En attendant, tout auteur ayant le possibilité de rendre disponible ses livres dans des langues comme le français, le japonais ou l'allemand pourra trouver avantage dans des marchés avec moins de concurrents.