Sunday, January 22, 2012

Lecture Anglaise : Percepliquis par Michael Sullivan

J'ai commencé à lire la série des  "Révélations de Riyria", par Michael J. Sullivan il y a environ un an. A ce moment là, il était un auteur "indépendant", vendant avec succès ses livres par l'intermédiaire de "Ridan Publishing", une petite maison d'édition indépendante montée par sa femme Robin Sullivan. Quatre des 6 livres prévus étaient disponiblea alors. Je les ai lus rapidement, avant d'acheter dès sa sortie deux mois plus tard le cinquième. Puis ... nous avons appris qu'ils avaient été contactés et avaient décidé d'accepter que la série soit re-publiée, cette fois par Orbit, un "label" orienté fantasy du groupe Hachette.

Cet hiver, nous avons par aileurs appris qu'elle arriverait en France cette année, traduite et publiée par Bragelonne, directement en poche sous le label Milady.

Orbit décida de ne pas vendre la série en 6 livres, mais en 3 :  "Theft of Sword"s, "Rise of the Empire", and "Heir of Novron", mais accepta avec l'auteur de vendre également le livre manquant pour les lecteurs ayant acheté les 5 premiers et voulant finir leur collection.

Percepliquis est ce livre manquant, qui finit le cycle de 6 histoire. Je l'ai acheté le jour de sa sortie et commencait la lecture aussitôt.

J'ai maintenant un problème pour l'écriture de cette critique : non seulement je voudrait éviter de gacher la surprise  pour les lecteurs ne l'ayant pas lu, mais je voudrais aussi éviter de le faire pour ceux qui n'ont pas lu les 5 premiers. Alors je vais en rester aux généralités.

Une fois encore, nous retrouvons Royce et Hadrian, des voleurs extraordinaires, en plein milieu d'intrigues de batailles et d'action. Humour, peines et douleurs, mort, magie et beauté... La vielle et classique recette est là, jusqu'à la dernière mission désespérée pour sauver l'humanité.

Oh oui, vous la connaissez par coeur cette mission désespérée. C'est un tel cliché de l'utiliser dans un livre médieval Fantastique. Avec les archétypes standards : Voleur, Paladin, Moine, Sorcière (Magicienne, idiot!)... Le seul manquant est le tireur de loin. Pas d'archer, pas d'arbalètes. Tout est en combat rapproché...
Sauf pour ces flèches parfaites, arrivées tout droit ... du tome 1 de la série !

Et le voilà le fabriquant de flèches extraordinaire, le magnifique archer : Michael J. Sullivan. Non seulement toutes les flèches tirées au long des 5 premiers tomes atteignent elles leur but, mais voyons parfaitement à quel point leur vol a été précis, comment elles atteignent les buts qu'il a choisi, et avec quel style.

Et même si ce paragraphe précédent laisse à penser que le livre ne fait rien d'autre que finir la série, il faut dire que NON, bien qu'il soit largement préférable de le lire après les 5 précédents, c'est un bon livre même à lui tout seul.

Dans la postface (à lire APRES le livre, mais qui mérite bien d'être lue), Michael J. Sullivan mentionne qu'il a écrit cette série comme il aurait voulu en lire une : du médiéval fantastique "classique", léger et distrayant, d'un niveau adulte mais pas trop sombre. Encore une cible atteinte.

PS : Niveau adulte... mais aussi largement accessibles à des ados, puisqu'il n'y a ni gore ni scènes chaudes.

Première participation au Défi lire en anglais : I read in english.

Ma note ? 5 étoiles

Corrigé pour ajouter des informations sur la sortie en poche chez Milady

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