Thursday, February 16, 2012

Mon libraire

Mon libraire, je ne vais plus dans sa boutique que pour des cadeaux... Et c'était déjà le cas avant de passer au numérique.
C'est triste, je l'aime bien, et toute son équipe agréable et dynamique aussi.
Et serviable avec ça ! Et toujours prêt à venir nous aider à choisir...

Mais c'est là que ça se corse. La SF et Fantasy il ne connait pas vraiment, et c'est pas le genre des autres clients non plus. Alors le rayon SF&F l'est tout rabougri. Alors quand j'lisais encore papier, si j'voulais voir un éventail de possibilités, parmi lesquelles découvrir un nouvel auteur, j'allais à la FRAC. Mais c'est loin la FRAC, de chez moi et de mon travail, alors j'y allais pas souvent. Du coup quand j'avais découvert un auteur bien en fouillant à la FRAC, j'achetais ses autres livres sur Amazoin (oui, à l'époque je n'avais pas tourné le dos à AMZ), et 3 jours après ils étaient dans ma boite aux lettres, tranquilles (et moi aussi).

Depuis, je suis passé en numérique, et ça non plus il connait pas. Et puis les auteurs indés anglo-saxons (en VO) c'est pas son fort. Alors son conseil sur de la SF indé anglaise numérique, j'suis pas persuadé là...

C'est simple, je n'y vais plus que pour les cadeaux pour Mamie et Tatie à Noël. Et puis aussi pour ma fille, parce que là il a du choix qui nous convient.

Ce qui me fait plaisir malgré tout, c'est que si je ne l'aide pas, lui, mon libraire, les auteurs dont j'achète les livres, eux aussi ils sont sympas. J'cause avec eux, j'apprend un peu à les connaitre, et des fois j'les fais connaitre; j'leur donne un coup de pousse. Des fois pour me remercier, ils me filent des bouquins gratos, mais quand c'est pas le cas, j'suis heureux de les payer pour le bonheur qu'ils me donnent. Et j'sais qu'au moins 70% de ce que je paie va dans leur poche, à eux !

Des fois j'me sens un peu mécène, mais à mon échelle. 3$ par ci, 5€ par là. Au final, mon budget n'a pas vraiment évolué, voire même sans doute augmenté. Mais ce que je sais, c'est que le plus gros de ce que je paie va à l'auteur, pas à des "industriels de la culture", des business angels ou des marketeux, et certainement pas aux fabriquants de DRMs.

Et ça, c'est pas triste, ça me plait.

5 comments:

  1. J'aimerais bien une liste des indés auxquels tu penses. ;-)
    Un bel hommage à ton libraire ainsi qu'à ces auteurs.

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  2. J'avais fait un post sur le sujet : http://readingandraytracing.blogspot.com/2012/01/petit-bilan-lecture-de-lannee-ecoulee.html

    Mais aussi David Kitson (voir ma critique sur Turing Evolved), Michael R. Hicks(chronique viendra sans doute) , et dans un tout autre genre Selena Kitt...

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  3. Le coup de "pousse", c'est très mignon :)

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  4. Très mignon, mais involontaire. Quand je me suis relu ce matin, j'ai vu que j'avais fauté... et puis non, faut pas corriger, l'inconscient avait bien fait les choses.

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  5. Merci ^^

    "Et j'sais qu'au moins 70% de ce que je paie va dans leur poche, à eux !"

    Merci de préférer le numérique qui nous permet de rentabiliser nos frais !

    Parce que lorsque un auteur dépose un livre chez un libraire, en gros, il fait l'impasse sur ses possibles revenus ! Les libraires prennent 30% du prix du livre hors la marge des auteurs est entre 10 à 20 % dans le meilleurs des cas... et ceux sur les bénéfices, après les charges ! Donc...

    En passant en numérique, effectivement, les marges des auteurs sont plus importantes, jusqu'à 70% !

    Bon, d'un autre côté, il faut encore des libraires, hein ^^ pour que nous puissions dédicacer nos bouquins...

    Biz

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