Wednesday, August 15, 2012

Lecture : Haiku par Eric Calatraba

Même si ce n'est pas mon genre de prédilection, j'aime bien de temps en temps lire un petit polar, et comme j'ai une certaine attirance pour l'extrême-orient, j'ai téléchargé le premier tome de Haiku, par Eric Calatraba (dans le cadre de mon abonnement à Numeriklivres). Dès les premières pages, j'ai été accroché, le soir j'ai téléchargé le deuxième tome, et le lendemain, j'avais tout fini.




Bon, déjà, d'entrée, la couverture est parfaite, liant le classicisme du Katana et le cuir noir bien plus moderne d'une combinaison de motard. Mais ne nous appesantissons nous pas sur cette couverture, et ouvrons.

Il faut le dire, je ne porte en général mon attention sur le formattage que quand il est soit très bon, soit très mauvais. Et là, c'est le très bon. Lettrines, jolies fontes de titres de chapitre etc. J'adhère.
Mais, me direz vous, c'est assez de toute ces considérations esthétiques, ce qui vous intéresse c'est ce que j'ai pensé du texte !

Bon, je ne vais pas vous faire languir, j'ai vraiment beaucoup aimé. L'amateur de films de Hong Kong qui est en moi n'a pu que se régaler de cette ambiance rappelant entre autre Tsui Hark et John Woo (avant sa période américaine), et à laquelle ne manque finalement que les envolées de colombes.

Déjà, si le livre devait se résumer à cette ambiance se serait déjà pas mal, mais à elle se mêlent bien d'autres, parfaitement équilibrées, comme les senteurs dans un parfum de luxe.

On peut y retrouver des ambiances du sud, mais aussi d'autres pays l'étranger, de films de mafia... Mais surtout en contrepoint parfait des nombreuses traditions d'Asie, nous retrouvons celle  plus européenne de l'opéra. Ce sont les grands opéras qui assurent la bande originale du livre, pour notre plus grand bonheur. Et encore une fois un nouvel équilibre est apporté en ramenant le contexte dans l'actuel, tant par les accessoires matériels que par la thématique et la trame de fond...

Concernant l'intrigue justement, tout en avouant ne pas être un routard de ce genre, je dois avouer qu'elle m'a apporté juste ce qu'il faut de surprises, sans pour autant me désarçonner complètement. Bref, encore une fois nickel.

Mon seul regret est sur les personnages, un peu trop parfaits (y compris dans leurs imperfections) et pour les seconds rôles trop stéréotypés.

C'est un peu eux qui font rater les 5 étoiles à Haiku, qui en restera donc à 4 et demi.






2 comments:

  1. Merci de ton retour de lecture !

    Ça me fait évidemment plaisir que tu aies apprécié – comme moi – « Haïku » pour ses qualités littéraires, mais je dois avouer que ça me met du baume au coeur que tu aies souligné l'ebook design. J'y vais progressivement, mais j'essaie au fil du temps d'améliorer cet aspect là de nos livres numériques.

    Encore merci, et si tu veux faire connaitre « Haïku », n'hésite pas à laisser un petit commentaire sur les e-librairies qui le permettent.

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